InFOrmation syndicale

15 AU 19 AVRIL STAGE "COMITÉ SOCIAL ET ÉCONOMIQUE" --- 1er MAI "JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEURS" À 10H30 PLACE DE BRETAGNE AVEC FO CGT FSU SOLIDAIRES --- 22 AU 24 MAI STAGE "JE NÉGOCIE" --- 28 AU 30 MAI STAGE "CONNAÎTRE SES DROITS" --- ...

15 mai 2012

FO : PAS "D'ÉTAT DE GRÂCE" POUR FRANÇOIS HOLLANDE

Interview: JEAN-CLAUDE MAILLY INVITÉ DE L'ÉMISSION «C À DIRE?!» , sur France 5 le jeudi 10 mai 2012, présenté par Axel de Tarlé

par Force_Ouvriere

Au lendemain de l’élection présidentielle de 2012, le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, dit espérer, sur le plateau de "C à dire ?!", pourvoir "mieux discuter" avec le président élu en comparaison avec son prédécesseur.

Dimanche, "la démocratie a joué. Il y a un fort taux de participation. Le résultat n’est pas, en soi, une surprise, si l’on regarde les sondages des dernières semaines. Et en tous les cas, désormais, il y a à la fois des questions de méthodes et des questions de fond" qui se posent. "Par exemple, sur la méthode, j’aimerai bien que l’on ait demain un président qui préside, un Premier ministre qui gouverne, et que tout ne se décide pas à l’Elysée, parce que cela pose des problèmes de démocratie à un moment donné. D’autre part", souligne-t-il, "dire souhaiter qu’il y ait un dialogue, cela ne veut pas dire que l’on est d’accord, mais (qu’il y a) un dialogue respectueux. Après, sur le fond, ce n’est pas les dossiers qui vont manquer, compte tenu du contexte".

Dans les prochains jours, poursuit le syndicaliste, "il va y avoir notamment quelque chose de très important, même si nous ne sommes pas directement concernés en tant que syndicat : c’est tout le chapitre européen. Avec ce qui va se passer au niveau européen le 23 mai et par la suite - la situation en Grèce" et le choix qui va être fait -, "est-ce qu’il va y avoir une vraie renégociation des traités ou pas ?" La question "n’est pas obligatoirement d’aller au clash" avec l’Allemagne, "mais on peut, comme on dit (...) taper du poing sur la table" et se faire respecter. "Tout le monde constate, c’est vrai pour la Grèce, c’est vrai pour l’Italie, c’est vrai pour l’Espagne, qu’avec les logiques d’austérité, on ne sort pas de la situation, des difficultés économiques et de la crise. Et cela finit par poser des problèmes politiques lourds (...) Donc, il faut sortir de cette logique. Et ce n’est pas en faisant un amendement ou un petit complément de croissance au traité actuel que l’on changera les choses."