Dès le départ, la volonté de la Direction d’accorder de l’importance au sujet se résumait aux « 2 heures » généreusement octroyées aux volontaires pour mener les investigations. [FNAC : 2 HEURES POUR ETUDIER LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX]
Le CHSCT, invité à observer les grandes manœuvres, avait d'ailleurs émis, dans son courrier du 21 avril 2011, des réticences majeures quant à la méthode retenue.
En toute logique l'étude des RPS se devrait d’aboutir au traitement des problèmes liés à ce risque. Seulement voilà, pour l'employeur, il s’agit avant tout de remplir une obligation légale, rien d’autre.
Un constat flagrant pour commencer, celui du nombre de personnes qui depuis cette dernière enquête nous font part du fait que rien n'a changé. Pire, beaucoup d'employés constatent une dégradation des rapports salariés/employeur aux lendemains de l'enquête diligentée par la Direction.
Une étude à 2 vitesses
- Pour les cadres : Appel à un cabinet professionnel pour évaluer le risque (pour la 1ere mouture, sans aucune validation ?? et 0 pour cette seconde ??)
- Pour les non-cadres : Des collègues non-formés à l'étude du risque Une étude, dans tous les cas, non-satisfaisante
La section FO, le CHSCT, en toute indépendance, et au delà de cette... étude (?) continueront à faire remonter les risques liés à cet item, comme pour d'autres.
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