par Michel Le Roc’h, secrétaire général de l’UD CGT-FO de Loire-Atlantique
Face à la baisse de leurs revenus, les agriculteurs en colère ont lancé une vaste mobilisation le 18 janvier dernier qui a duré deux semaines. Aux quatre coins de l’hexagone, les tracteurs bloquent les autoroutes, les éleveurs déversent du lisier, du foin et des palettes devant les préfectures et autres lieux, symboles du pouvoir ou de l’industrie agro-alimentaire. Les causes produisant les mêmes effets, des mobilisations éclatent également en Allemagne, Pologne, Roumanie, Pays-Bas, Espagne et en Belgique.
De nombreux agriculteurs de petites ou moyennes exploitations se trouvent sur la corde raide, endettés, pressurés par les prédateurs de l’industrie agro-alimentaire et les mesures prises par l’Union européenne et le gouvernement français en faveur de ces derniers.