À l’issue de ce rassemblement, une délégation d’une quinzaine de personnes a été reçue par Johanna Rolland, Maire de Nantes et Présidente de Nantes Métropole. Lors de cette audience a été pointé le rôle de l’ARS, qui contribue à assécher le financement des hôpitaux, en application du pacte de responsabilité.
Ce rassemblement s’est tenu dans un contexte très dégradé, voire explosif, au sein du CHU de Nantes. En grève depuis le 29 février dernier à l’appel de leurs organisations syndicales, avec un taux de grévistes pouvant atteindre 85 %, les personnels des urgences ont d’ores et déjà obtenu :
- la hausse de leurs indemnités d’insalubrité de 1,55 € à 4,12 € (par jour) ;
- le renfort d’1,7 équivalent temps plein, ainsi qu’un quart-temps supplémentaire.
Cette volonté de revendiquer, jusqu’à la grève si nécessaire, se développe au sein d’autres services hospitaliers : Médecine polyvalente Urgences, Médecine interne, Service de sécurité incendie & technique de l’hôpital Nord (Laënnec).
Le jeudi 17 mars, une assemblée générale des personnels s’est tenue à l’appel des syndicats FO, CGT et Sud, avec en son centre notamment le maintien de 500 postes.