InFOrmation syndicale

16 AU 20 DÉCEMBRE STAGE "DÉCOUVERTE FO ET MOYENS D'ACTION DU SYNDICAT" --- 17 DÉCEMBRE DE 9H30 À 16H30 FORMATION "RETRAITE" --- ...

28 août 2020

Rentrée & Agenda du mois de septembre

Circulaire - Union Départementale FO de Loire Atlantique

Le bureau de l’Union départementale s’est réuni en présence d’une vingtaine de camarades lundi 24 août dernier et nous avons commencé à discuter de la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Les mesures prises par le gouvernement concernant la situation sanitaire interrogent. La première responsabilité du gouvernement est de veiller à la santé des citoyens et des salariés. 

Rappelons que pendant des mois, le gouvernement et le ministre de la santé ont été incapables de faire face, décidant, faute de moyens de protection et de places dans les hôpitaux (avec un personnel soignant en sous-effectif chronique)  de « confiner » toute la population.

Rappelons que ce « confinement » (digne du moyen-âge) décidé par le gouvernement a eu des conséquences sur l’activité économique. Ce sont aujourd’hui plusieurs centaines de milliers d’emplois qui ont été détruits (ou qui sont en cours de l’être) dans le secteur privé.

Rappelons que le ministre de la santé et son compère Salomon n’ont cessé de mentir sur la réalité de la situation (stocks de masques, dépistages, etc.). Personne n’oubliera les affirmations du type « le port du masque est inutile ». Personne n’oubliera non plus que le premier conseil de « défense » du 29 février consacré à la lutte contre la pandémie, a permis le même jour au premier ministre de l’époque d’utiliser le 49-3 pour faire adopter sa « contre-réforme » des retraites. Personne n’oubliera que « le confinement » fut le prétexte pour déroger au code du travail et limiter les libertés démocratiques.

La Covid-19 servirait-elle aujourd’hui de prétexte pour museler (confiner sous une autre forme) la classe ouvrière et la jeunesse, en cette rentrée ? Les statistiques prises en compte pour justifier les mesures sanitaires (port du masque par exemple) sont à sens unique. De nombreux praticiens hospitaliers s’étonnent de la campagne qui se développe visant à accréditer l’idée qu’une deuxième vague serait déjà là. Si la deuxième vague est là, pourquoi le gouvernement ne décide pas un suivi médical et un dépistage systématique des enseignants par exemple à quelques jours de la rentrée scolaire. Pourquoi lui oppose-t-il un protocole qui sert de prétexte à la poursuite de toutes ses réformes (enseignement à distance, 2S2C, etc.). Pourquoi également, le ministre de l’éducation nationale ne décide-t-il pas de fournir gratuitement les masques qu’il rend obligatoires pour les plus de 11 ans ?

Rappelons par ailleurs que dans la seule journée du mercredi 15 avril, 1438 citoyens sont décédés de la Covid-19, en tenant compte des résidents en Ehpad que le ministre de la santé refusait d’hospitaliser. Mettons ce triste chiffre en rapport avec les 16 décès du 25 août, des 0 du 26 août et les 32 du 27 août (chiffre du 27 août qui semble prendre en compte la journée du 26).

La prolongation de l’état d’urgence, avec à la clé de lourdes sanctions et des mesures répressives pour ceux qui n’obtempèrent pas, n’est pour notre Union départementale pas acceptable.

Dans le même temps, tous les moyens financiers (plan de relance en particulier) sont mis à disposition des employeurs sans aucune contrainte concernant le maintien de l’emploi. C’est ainsi que plus d’un million d’emplois sont en cours d’être détruits et parmi eux de nombreux jeunes sont concernés. De nombreux employeurs profitent de la situation pour accélérer les restructurations y compris dans des secteurs qui ont été peu impactés par la pandémie, comme à Sanofi (1 000 suppressions d’emplois en France). Et nous apprenons que Renault a décidé de faire fabriquer la Dacia Spring en Chine (pour le marché européen) ! Nous joignons dans cette circulaire de rentrée les deux communiqués (de l’UD et de l’USM 44) du mois de juillet concernant la situation industrielle et nos revendications, en particulier le refus des licenciements. Nous joignons également la réaction de la confédération suite à l’intervention du 1er ministre le 27 août.

Une bonne nouvelle tout de même en cette rentrée et qui fait écho à la formidable mobilisation des hospitaliers : l’obtention de 49 points d’indice, entre autres, pour 1 100 000 hospitaliers (183 € en net) dans le cadre des négociations du mois de juillet. Avec un « hic » : les 40 000 hospitaliers du médico-social (versant handicap) sont pour l’instant exclus du dispositif, ce qui est intolérable. Ainsi nos camarades de Mindin ont décidé de mobiliser les agents pour exiger les 183 €. C’est dans ce contexte que nous appelons tous les militants à participer au rassemblement du mardi 8 septembre à 14H devant les établissements de Mindin. Cette revendication concerne aussi tous les camarades fonctionnaires dont le point d’indice est bloqué depuis très longtemps.

Le Ministre de l’éducation nationale a annoncé par exemple une « revalorisation » salariale des professeurs : 400 millions d’euros en 2021 pour financer des primes pour les premiers échelons, mais aussi des heures supplémentaires et la formation pendant les vacances. Ce n’est pas une revalorisation, c’est une mystification. On est loin de l’augmentation indiciaire de 183 euros arrachée par les personnels hospitaliers. Cet acquis de leur mobilisation est un point d’appui pour exiger 183 euros d’augmentation pour tous les fonctionnaires, maintenant et sans contrepartie.

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Agenda de l’Union Départementale pour le mois de septembre :

- Lundi 7 septembre à 9H30 : CA de l’UD dans la salle Pelloutier

- Mardi 8 septembre à 14H devant Mindin : rassemblement pour les 183 € avec la participation de l’UD

- Lundi 28 septembre de 9H30 à 12H30 : CA de l’UD élargie aux militants (Salle Nantes-Erdre)