Le congrès de la Fédération des Employés et Cadres s’est tenu à ALBI du 25 au 29 octobre 2021, et a réuni plus de 900 participants issus des 11 sections fédérales qui la composent.
De nombreux camarades de Loire Atlantique étaient présents, issus notamment des OSDD, des organismes sociaux, des Assurances, des Services ou encore de l’UDR. à l’issue de ce congrès, plusieurs camarades de Loire-Atlantique ont été élus dans les différentes instances de la Fédération.
Extraits de l'intervention de Mathieu Cornillaud, secrétaire du syndicat FO de l'Assurance de Loire-Atlantique et trésorier de l'Union départementale :
Je milite au sein du groupe Macif depuis bientôt 15 ans, et je fais désormais partie des responsables de la section en tant que délégué syndical groupe. Comme mes camarades, j’ai subi de plein fouet l’impact de la loi avec la perte de la représentativité en 2009. (...) Heureusement, sur la base de jeunes militants épaulés par quelques anciens toujours déterminés, nous n’avons pas baissé les bras et avons décidé de reconstruire la section. (...) Nous sommes passés de 8,320% des suffrages dans une boîte de 8 000 salariés en 2009 à 12,59 % en 2019 dans un groupe de 11 000 personnes. Bref, nous avons regagné notre représentativité. Ceci nous a permis de (...) renouer avec un début de pratique contractuelle en signant des accords améliorant les moyens des élus, le droit syndical ou encore préservant les garanties de prévoyance. La semaine dernière, pour notre 4ème élection en cinq ans, notre section a encore progressé en voix et en pourcentage : Force Ouvrière pèse désormais 14,30 % des voix à la Macif. Dans cette période, nous sommes passés de 130 adhérents en 2010 à plus de 220 adhérents en 2021, et des nouvelles adhésions presque toutes les semaines. (…)
Notre Fédération et notre section fédérale bien sûr – je les remercie pour leur aide et leur soutien – ont été un maillon essentiel en finançant des déplacements aux réunions, en prêtant des salles, en imprimant des tracts… Mais nous n’aurions rien pu faire sans les Unions départementales et nos syndicats de base départementaux. Les militants qui sont restés en 2009 étaient des militants attachés à l’interpro, connaissant leurs syndicats départementaux, avec des structures proches géographiquement. (...)
Attention, mes camarades, au mouvement encouragé par les employeurs qui tend à tout centraliser; qui tend à calquer nos structures sur celles des entreprises, à régionaliser nos syndicats, à faire des syndicats nationaux. Il y a danger. Je le dis d’autant plus fort que je suis trésorier d’Union départementale et je vois les timbres qui, dans un certain nombre de secteurs, ne sont plus pris dans les départements mais dans un seul, des délégués ne fréquentant pas les UD et sans que plus aucun militant n’ait de liens avec les structures locales. S’il n’y a plus de liens, le jour où, au gré des restructurations, la structure d’entreprise perd la représentativité et ses moyens, les militants disparaissent. (…) Alors construisons partout des syndicats départementaux. Rattachons nos syndiqués à nos structures locales, développons-les. Donnons à nos adhérents et nos militants le goût de l’interprofessionnel et allons défendre notre sécu contre ce gouvernement, les assureurs et tous ces financiers qui veulent la piller !
