Au CHU de Nantes, une grève illimitée a commencé le 24 octobre dans les services d’urgence et s’est ensuite étendue à de nombreux autres services.
Vendredi 18 novembre, à l’appel de FO, de la CGT et de Sud Santé, plus de 500 hospitaliers se sont rassemblés devant le CHU pour dire non au saccage de l’hôpital public, rassemblement suivi d’une manifestation en ville puis d’un dépôt de cahiers de doléances à la Préfecture.
Dans son intervention, Stéphane Naulleau, secrétaire général FO du CHU de Nantes a alerté sur l’état des urgences adultes avec « des délais d’attente de plus de 40 h sur des brancards…une activité en constante augmentation… ». Il a fait le même constat pour les urgences pédiatriques : « les enfants peuvent se retrouver hospitalisés dans d’autres hôpitaux à plus de 100km de leurs parents… » Pour FO, ce n’est plus possible de travailler dans de telles conditions !
Le syndicat FO revendique :
- La réintégration des suspendus de l’Hôpital Public ;
- Des créations de postes pour l’Hôpital public ;
- La réouverture de lits (200 000 lits fermés en 40 ans !) ;
- Le dégel du point d’indice a minima à hauteur de l’inflation !
- La stagiairisation de tous les contractuels ;
- La mise en place massive de formations professionnelles !
