InFOrmation syndicale

15 AU 19 AVRIL STAGE "COMITÉ SOCIAL ET ÉCONOMIQUE" --- 1er MAI "JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEURS" À 10H30 PLACE DE BRETAGNE AVEC FO CGT FSU SOLIDAIRES --- 22 AU 24 MAI STAGE "JE NÉGOCIE" --- 28 AU 30 MAI STAGE "CONNAÎTRE SES DROITS" --- ...

05 septembre 2011

TOUS AU MEETING DU 13 SEPTEMBRE AVEC JEAN-CLAUDE MAILLY !

La tenue en région nantaise d'un meeting de rentrée avec pour orateur le secrétaire général de notre confédération est peu ou prou devenue une tradition depuis maintenant plusieurs années.
Mais celui qui se tiendra le 13 septembre prochain revêt une importance particulière, eu égard au contexte général de l'heure.


Il n'y a eu aucune trêve estivale dans la crise du capitalisme, dont les rebondissements permanents et redoublés ont ébranlé l'Union Européenne comme les Etats-Unis, tandis que les peuples du Moyen-Orient poursuivaient leur révolution partie de Tunisie en décembre 2010, que la classe ouvrière chinoise se redresse, et que la jeunesse chilienne est aujourd'hui dans la rue.

Partout les "marchés financiers", les gouvernements, de concert avec les institutions internationales (FMI) ou supranationales (UE) entendent faire payer aux peuples la facture des "dettes publiques", alors que celles-ci sont précisément nées de la spéculation financière internationale.

Mais partout aussi les peuples résistent et se battent, n'entendant pas solder une dette qui n'est pas la leur.

Dans cette situation explosive, les responsabilités des organisations syndicales sont lourdes. La tentation de certains de dériver dans la "gouvernance", voire de pousser au stade ultime des glissades amorcées de longue date, est grande. Les résolutions adoptées par le récent congrès d'Athènes de la CES en sont l'éclatante illustration (voir notre numéro 590 de juin 2011).

En France le 24 août dernier, le Premier ministre a annoncé une série de mesures venant aggraver une politique de rigueur... dont on doit le coup d'envoi, voilà maintenant près de 30 ans, à Jacques Delors, ministre du gouvernement d'union de la gauche plurielle de Pierre Mauroy.

N'ayons aucune illusion : les mesures Fillon du 24 août ne fermeront pas le ban. D'autres, sans doute bien plus drastiques, sortiront des starting-blocks après les présidentielles 2012 (que l'élu soit de droite ou de gauche).

Après les présidentielles, ... ou même avant d'ailleurs si les ouragans monétaires et boursiers frappent de nouveau, sans attendre, ce qui est plus que probable, le printemps électoral présidentiel français.

Il est révélateur, mais au moins cela a l'avantage de mettre les points sur les "i" et de dissiper les illusions, que, sans même connaître encore les mesures de
rigueur gouvernementales annoncées le 24 août, la CGT, la FSU, SUD et l'UNSA se soient, dans un communiqué daté du 18 août (cf. ci-dessous), alignés sans vergogne sur Chérèque pour courir sus aux déficits et sauver l'euro.

Nous voilà donc prévenus : les dernières pudeurs de la CGT sont tombées. ... Et tant pis si ça gueule dans les rangs !

A l'inverse, comme le montrent les extraits des déclarations reproduites ci-dessous, notre confédération, comme elle l'avait fait lors du conflit sur les retraites, ne courbe pas l'échine, n'entre pas dans la gouvernance, et répond à la crise par les revendications qui sont aujourd'hui celles des travailleurs du privé comme du public : augmentation des salaires, retrait de la RGPP, etc. Elle se tient en particulier hors des dérives de "l'Intersyndicale" partie en croisade pour un sommet social corporatiste Etat-Syndicat-Patronat ayant mission de décliner les exigences de la "dictature des déficits."

Eu égard à la trahison consommée de "l'Intersyndicale" , plus que jamais, c'est Force Ouvrière qui sera, dans les semaines et les mois à venir, le centre de gravité de la résistance aux contre-réformes.

Cela nous vaudra à coup sûr beaucoup de pressions, "amicales" comme "inamicales". Des tentatives multipliées de déstabilisation également. Les nouvelles lois de "représentativité" dans le privé (2008) et le public (2010) relèvent de cet arsenal anti-FO.

Mais notre résistance à la gouvernance, parce qu'elle est responsable et ferme, nous renforce. Pour une raison simple : elle correspond aux attentes profondes des travailleurs. Ainsi (voir page 4), parce que nous sommes les seuls à faire le procès argumenté et constant de la RGPP, Force Ouvrière bouscule le "paysage syndical" en conquérant la seconde place dans la Fonction Publique d'Etat, et par ricochet au niveau de l'ensemble confondu des "3 versants de la fonction publique" (d'Etat, Territoriale et Hospitalière).

C'est donc vent en poupe que nous abordons les élections de "représentativité" du 20 octobre prochain, qui concerneront quelque 4 millions de fonctionnaires d'Etat et hospitaliers. Elections pour lesquelles tous les syndicats de la confédération (du public comme du privé) vont se mobiliser à partir de maintenant.

Alors, pour préparer toutes ces échéances qui nous attendent en cette rentrée, rassemblons nos forces, et saisissons le meeting du 13 septembre avec Jean-Claude Mailly comme un tremplin militant.