L’Assemblée Générale du SDAS FO 44 (Action Sociale) s’est déroulée le vendredi 26 février 2016, et était présidée par Yann COUROUSSE, Secrétaire adjoint de l’Union départementale, en présence de Pascal Corbex, Secrétaire général de la FNAS FO et de Corinne Pette, Secrétaire fédérale.
Rappelant les difficultés auxquelles sont confrontés les salariés de ce secteur financé par des fonds publics ou assimilés (ARS, Conseil général et État), Éric Deniset, reconduit secrétaire départemental, a balayé l’année 2015, rappelant que les événements tragiques qui s’y étaient déroulés ne devaient pas nous détourner de nos revendications.
En ce sens, le refus de la Confédération et des syndicats Force Ouvrière d’entrer dans « l’Union Sacrée » prônée par le gouvernement est un point d’appui important pour continuer la résistance engagée contre toutes les contre-réformes en cours.
Ensuite, ce sont les conséquences du « Pacte de responsabilité » sur notre secteur qui ont été abordées, dont les effets dévastateurs de ces politiques d’austérité notamment dans le cadre des Lois de Finance, dont celle de la Sécurité Sociale, continuent de ravager notre secteur d’activité. C’est donc dans cette situation que l’application concrète de ce « Pacte de responsabilité » conduit à l’étranglement financier des établissements médicaux-sociaux, provoquant le blocage des salaires et détruisant l’emploi, avec des « restructurations tous azimuts », tout en dégradant les conditions de travail des salariés.
L’assemblée générale a partagé le constat qu’il n’y avait ni bouton, ni formule magique pour déclencher une grève permettant d’obtenir satisfaction contre ces politiques d’austérité, et donc d’obtenir le retrait à la fois du « Pacte de responsabilité » et de la Loi Macron, la revalorisation de nos salaires et l’augmentation des recettes de la sécurité sociale à la hauteur des besoins.
L’assemblée générale a conclu ses travaux en soulignant que l’heure est à la mobilisation pour la défense des conventions collectives, et à l’unité pour le retrait du projet de Loi « Travail », en commençant par la grève interprofessionnelle qui se dessine pour le 31 mars prochain.
Eric Deniset