Empêcher la mise en place des "rythmes scolaires" en 2013,
y compris dans les communes adhérant à la "réforme", ... c'est encore possible.
Pour cela faites signer la pétition du SNUDI-FO 44 !
La DASEN (directrice académique des services de l'éducation nationale) ne doit pas valider les projets !
Il n'y a que 27 communes (sur les 221 que compte le département, soit moins de 12 % !) qui se sont engagées à mettre en place les nouveaux rythmes scolaires pour la rentrée 2013.
Selon le calendrier arrêté par la DASEN, les projets doivent être validés ou invalidés au mois de juin.
Les collègues des communes concernées ont été contraints de choisir, contre leur volonté, le moins pire des scénari proposés, dans le cadre de conseils d'école extraordinaires, en présence de l'IEN (inspecteur de l'Education nationale) et des représentants des mairies.
En effet, le succès de la grève du 12 février démontre que les collègues sont très majoritairement opposés aux projets ministériels, tout comme 78 % des maires du 44 !
Ce n'est donc pas le moment de baisser les bras !
Il y a une solution et elle est simple : Le DASEN de Haute-Loire a annoncé qu'en cas de désaccord entre les enseignants et les mairies, il ne validerait pas les projets. Nous devons exiger de la Dasen de Loire-Atlantique la même prise de position que son collègue de Haute-Loire.
Pour cela, il suffit que les enseignants indiquent, par le biais d’une motion du conseil des maîtres ou individuellement (s'il y a désaccord au sein du conseil des maîtres), leur opposition à la mise en place des projets.
Comment ? Tout simplement en complétant le formulaire ci-dessous et en le renvoyant au Snudi FO.
L'objectif du Snudi-FO 44 : Avoir suffisamment de prises de position de collègues pour faire pression sur la DASEN pour qu'elle ne valide pas. Si les réponses sont suffisamment nombreuses, il sera alors facile d'organiser un rassemblement devant l'Inspection Académique avec demande d'audience … et les personnels sous les fenêtres : ça change la donne (rappelez-vous des «500 postes» pour les déjà "anciens" ! ).
Il serait souhaitable que les parents mécontents (ça ne manque pas) aient connaissance de notre action. A Saint-Herblain, par exemple, sur une école comptant 120 familles, 109 ont répondu au questionnaire adressé par l'association de parents (non FCPE) ; et 89% se sont prononcées contre le dispositif mis en place par la mairie. Ce qui démontre que les parents, comme les enseignants et les élus, ne veulent pas se laisser imposer une réforme contraire à l’intérêt des enfants !
Le Snudi-FO 44, comme la grande majorité des enseignants, des parents et des élus, revendique que ces 27 projets communaux soient invalidés !