InFOrmation syndicale

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23 avril 2014

Assemblée générale du Syndicat départemental de l'Action Sociale (SDAS 44)


Présidée par Gérard Caillon, représentant le Bureau de l’Union Départementale, et en présence de Corinne Pette, représentant la Fédération Nationale de Action Sociale Force Ouvrière (FNAS-FO), l’assemblée générale du SDAS FO 44  s’est déroulée le vendredi 21 mars 2014. 

Rappelant les difficultés auxquelles sont confrontés les salariés de ce secteur financé par des fonds publics (ARS, Conseil général et État) en raison des politiques d’austérité imposées par les gouvernements successifs, Éric Deniset, reconduit secrétaire départemental, a longuement insisté sur les questions de «déficits publics», créés artificiellement par les diverses et nombreuses exonérations de cotisations sociales et fiscales.
Rappelant qu’en 2007 déjà, Denis Kessler, alors numéro 2 du MEDEF, annonçait sans complexe : «il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance…», il a poursuivi en constatant qu’avec le Pacte de compétitivité, «en annonçant la suppression imminente des cotisations sociales à la Branche Famille, François Hollande ne fait rien d’autre que de commencer à satisfaire cette “revendication“. (...) Et par-là même, il réduit d’autant les recettes de notre Sécurité Sociale, tout en opérant un vol direct sur notre salaire. Car, comme on vient de le voir, les cotisations ne sont pas une «charge», mais la partie de notre salaire volontairement mutualisée sur le principe de «cotiser selon ses moyens, être soigné selon ses besoins».

Avec la mise en place de «complémentaires santé obligatoires» issue de cet ANI du 11 janvier 2013, c’est une nouvelle attaque contre la Sécurité Sociale qui se met en place. Car sous le prétexte d’un «meilleur accès aux soins», il y a fort à parier qu’une nouvelle vague d’exonérations de cotisations à l’Assurance-Maladie va voir le jour, contribuant une nouvelle fois à réduire le budget de la Sécurité Sociale, entraînant, quasi-mécaniquement de nouvelles réductions de «dépense publique». Car c’est cela, la logique de l’austérité.

La dette, la dette, proclament-ils. Tels les médecins de Molière, le seul remède, pour eux, ce serait d’opérer une saignée. Puis une autre. A chaque mesure d’exonération de cotisation correspond sa mesure d’économie. Mais toujours ciblée sur nos garanties et droits collectifs.

Comme de tradition, un pot de l’amitié a clôturé cette assemblée générale.