InFOrmation syndicale

15 AU 19 AVRIL STAGE "COMITÉ SOCIAL ET ÉCONOMIQUE" --- 22 AU 24 MAI STAGE "JE NÉGOCIE" --- 28 AU 30 MAI STAGE "CONNAÎTRE SES DROITS" --- ...

06 novembre 2010

MANIFESTATIONS EN NET RECUL (samedi 6 novembre 2010)

Les centrales syndicales sont divisées sur la suite à donner au mouvement :
[...]Tandis que Bernard Thibault (CGT) assurait samedi dans L'Humanité que sa formation est prête à poursuivre la lutte "jusqu'au bout", même seule, il a reconnu une participation "moindre", tout en estimant qu' "il n'est pas aberrant qu'il y ait dans une séquence de long combat du flux et du reflux".
Jean-Claude Mailly (FO), dont la formation n'est pas membre de l'intersyndicale, s'en est pris directement à la CGT et à la CFDT. Remonté, il fait le constat qu'il y a "moins de monde" dans les rues, mais  dénonce un "certain gâchis dans la conduite du mouvement", et tacle directement Bernard Thibault. "Si la CGT voulait vraiment cogner sérieusement et exiger le retrait [de la loi], ce qu'elle n'a jamais demandé, il fallait aussi accepter d'appeler à la grève." FO souhaitait en effet appeler à une journée de grève supplémentaire, ce que refuse l'intersyndicale.
Annick Coupé, porte-parole de Solidaires, a déclaré de son côté que "le gouvernement pensait que la mobilisation était finie, elle n'est pas terminée". Et promet : "On ne capitule pas, on ira jusqu'au bout."
Accusé par certains syndicalistes d'être déjà dans la fin du mouvement, François Chérèque (CFDT) a tenu à assurer qu'il y aurait une nouvelle journée de mobilisation fin novembre, après la promulgation de la loi, à laquelle la CFDT participerait. "On a décidé de faire une nouvelle mobilisation, on va définir comment se déroulera cette journée", a-t-il rappelé samedi. Une réunion de l'intersyndicale est prévue lundi à ce sujet mais beaucoup craignent qu'une neuvième journée soit encore plus décevante au niveau de la participation.
Plus modéré encore, Jacques Voisin, président de la CFTC, a assumé le fait qu'il fallait "passer à d'autres formes de démarches", car "la manif peut tuer la manif". Enfin, Bernadette Groison, de la FSU (syndicat de la fonction publique) évoque une "manifestation nationale" à Paris (formule qui n'avait pas encore été utilisée par les syndicats) et juge que "les revendications sont fortes", manière d'évoquer la nécessité de mesures sociales rapides. ..
Extrait LeMonde.fr

Pour FO il est clair qu'il faut exiger, si la loi est promulguée, son abrogation. Et pour obtenir satisfaction, il faudra alors en passer par la grève franche et interprofessionnelle.