Du coup, les brancards s'entassent dans le sas des urgences et la prise en charge des patients se fait en mode dégradé.
Alors que nous ne sommes pas encore en période hivernale, nous redoutons le pire...en effet, la seule marge de manoeuvre pour répondre a cet engorgement n'existe plus.
Les 12 lits du G5 qui servaient à la surrocupation ont disparu. Ils ont été remplace par ceux du G3 provenant de guerande. Cette décision est l'une des mesures du CREF (contrat de retour à l'équilibre financier). Aujourd'hui, l'hopital n'est plus capable de répondre à ce pic d activité...
c'est bien ce que redoutait les personnels des urgences lors de leur conflit.
Gériatrie : Le 4 octobre, le taux de mobilisation était de 95%. Les personnels continuent leur mouvement et ils ont été rejoints par les agents du 3 aile 2.
Cuisine : Perte de marché : annonce de la perte officielle de 360 repas/jour (Maisons de retraite - Etoile du Matin et Avalix - Fondation Caisse d’Epargne)
Blanchisserie : Perte du Marché des Hôpitaux du pays de retz. Conséquence : suppression de 2 postes dans le service.
On comprend bien maintenant, l’intérêt de la direction à vouloir maintenir sur ces secteurs un fort pourcentage d’emplois précaires afin de répondre à la
loi des marchés.
Gériatrie : Les services G1, G2, G3, G4 ont déposé un préavis de grève pour le 4 octobre prochain.
Les revendications des personnels sont :
- le remplacement à 100 % pour chaque arrêt de travail (actuellement, 5 arrêts remplacés à 75 % (mesures du CREF) dans un seul et même service).
Ces services travaillent déjà en sous effectif et ne peuvent consacrer pas plus de 4 minutes par personne âgée pour les alimenter.
- les effectifs prévus dans la Cité sanitaire. Pour exemple, il passe de 2 IDE le matin pour 22 patients, à 2 pour 30.
Urgences : Le conflit dans le service a démarré pour les raisons suivantes :
- une augmentation de notre charge de travail de 40% en 10ans sans augmentation de personnel
- des conditions d'accueil et de prise en charge de plus en plus dégradées et ne garantissant plus la sécurité des patients.
- des patients de plus en plus nombreux à dormir sur des brancards aux urgences faute de place à l'hôpital
- la menace de la perte du SMUR2
Les revendications :
- le maintien du SMUR2
- l'ouverture de lits de façon pérenne
- des moyens humains supplémentaires (un binôme IDE-AS H24, du renfort de brancardage).
Après 4 mois de grève le service a obtenu :
- le maintien du SMUR2, complètement financé par les MIG, soit une économie de 1,2M€pour l'hôpital
- aucun lit, et en plus la perte de notre « soupape de sécurité » avec le déménagement du G3 sur des lits parfois ouverts en suroccupation
- 100 mensualités à répartir sur un an, par le biais d'une « enveloppe » délivrée par l'ARS.
Ces mensualités permettaient la mise en place à partir de septembre d'une IDE H24 et d'un AS H12, en augmentant le temps de brancardage.
Au final, ces engagements non tenus par P. Colombel se transforme par la mis en place d'un binôme IDE-AS en H12, avec peut-être un élargissement
du brancardage, ce qui correspond à 70 mensualités.
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HOPITAL DE ST-NAZAIRE: DECLARATION FO AU CHSCT
SITUATION EXPLOSIVE AU CH DE ST-NAZAIRE - DEBRAYAGE EN GERIATRIE
HOPITAL DE ST-NAZAIRE: FO ECRIT AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
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Contact : Rachèle BARRION - fo@ch-saintnazaire.fr - http://www.cite-fo.org