- Un sursis pour la manifestation d'un repreneur.
- 50 licenciements immédiats évités.
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D'après article paru sur Ouest France - 15 mai 2013
Cette entreprise basée à Châteaubriant depuis quarante ans emploie 136 salariés et est spécialisée dans la construction et la réparation de wagons de fret.
En grande difficulté depuis deux ans, elle a été placée en procédure de sauvegarde en juillet 2012. Le ou les repreneur (s) ont jusqu’au 25 juin 2013 pour déposer une offre, comme l’a décidé le tribunal.
Une question à Laurent Halet, délégué CGT-FO aux ABRFI
- Ouest-France : Éric Vinassac, PDG des ABRFI, a présenté devant le tribunal un plan de sauvegarde qui prévoit la suppression de cinquante postes. Comment s’est déroulée l’audience ?
- Laurent Halet : On est plutôt satisfait. Le tribunal de commerce a accepté de convertir le plan de sauvegarde en redressement judiciaire. Les deux filiales du groupe AORF sont concernées, à savoir : les ABRFI à Châteaubriant et SDHF à Saint-Denis-de-l’Hôtel (Loiret). Depuis le 15 mai (hier), a été lancé un appel d’offres : les éventuels repreneurs ont jusqu’au 25 juin pour déposer leur offre de reprise pour peu que certains ne l’aient pas déjà fait, mais nous n’en savons absolument rien, discrétion oblige.
Une nouvelle audience est prévue le 3 juillet devant le tribunal de commerce d’Orléans.
C’est ce jour-là qu’on saura si un repreneur s’est manifesté ou non. Enfin, pendant toute la durée de l’appel d’offres, les cinquante suppressions de postes prévues par le plan de sauvegarde du PDG sont ajournées.
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AVEC FO, CHÂTEAUBRIANT MOBILISÉ POUR LES ABRFI
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