InFOrmation syndicale

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20 juin 2014

Non à l'Europe des régions ! Non à la Charte des langues régionales !


Déclaration des UD-FO des départements de Bretagne et des Pays-de-la-Loire

Réunies à Nantes le 20 mai 2014, les Unions départementales de la CGT-Force Ouvrière des Côtes d’Armor, Finistère, Ile et Vilaine, Loire-Atlantique, Maine et Loire, Mayenne, Morbihan, Sarthe et Vendée rappellent l’opposition de notre Confédération à la ratification de la «Charte des langues régionales ou minoritaires».

Fidèle à l’égalité républicaine, la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière a manifesté à de nombreuses reprises, son attachement aux départements et aux communes face aux divers projets de régionalisation qui, d’une manière sournoise s’inscrivent dans la perspective de «l'Europe des régions» qui suppose la dislocation des «Etats-nations».

Les Unions départementales de la CGT-Force Ouvrière rappellent qu’historiquement, le premier découpage en régions de la République une et indivisible a été réalisé pendant l’occupation par le Maréchal Pétain et que déjà, il s’inscrivait dans un projet européen voulu par le régime nazi.
En 1969, notre Confédération a appelé à voter Non au référendum du Général de Gaulle, contribuant ainsi à l’échec d’une réforme constitutionnelle qui prévoyait la régionalisation et l’intégration des Confédérations syndicales dans un Sénat à caractère corporatiste.

S’agissant des projets de l’actuel gouvernement, les Unions départementales de la CGT-Force Ouvrière ne sauraient participer d’une manière ou d’une autre, aux discussions sur un nouveau redécoupage.
Que ce soit sous la forme d’un rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne dont l’objectif est de réhabiliter les provinces de l’époque féodale, ou sous la forme de grandes régions dont les frontières sont à géométrie variable, copiant ainsi les länder allemands, toutes ces propositions participent à la destruction du cadre national de nos conquêtes sociales, en particulier du statut de la fonction publique, du code du travail et de nos conventions collectives.