InFOrmation syndicale

1er MAI "JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEURS" À 10H30 PLACE DE BRETAGNE AVEC FO CGT FSU SOLIDAIRES --- 22 AU 24 MAI STAGE "JE NÉGOCIE" --- 28 AU 30 MAI STAGE "CONNAÎTRE SES DROITS" --- ...

08 octobre 2013

BRAS DE FER AU FONGECIF

Grève suivie à 90% le 12 septembre dernier par les 26 employés du FONGECIF des Pays-de-la-Loire.
Le FONGECIF (Fonds paritaire de Gestion du Congé Individuel de Formation) des Pays-de-la-Loire a son siège à Nantes et compte 26 salariés.
Du fait du "management" à la hussarde de la nouvelle secrétaire générale de l'organisme régional, les rapports sociaux n'ont eu de cesse de se détériorer au fil des mois depuis le début 2013, au point d'être aujourd'hui devenus explosifs.

Il faut dire que Madame la Secrétaire générale a pour modèle les patrons de combat du 19ème siècle. Paradoxe dans un organisme paritaire, elle n'a cure des prescriptions du Code du travail et se complaît à prouver son autorité en se refusant à toute pratique contractuelle. Ses provocations sont allées crescendo :

  • le 28 mars, à l'occasion des NAO 2013, elle refuse de négocier la revendication de FO d'une augmentation a minima de 2% (l'inflation), et déclare, péremptoire  : «ce sera 0,8%». Ce que FO n'a pas manqué de considérer comme une déclaration de guerre,
  • juin/juillet 2013 : réaménagement des horaires d'ouverture du FONGECIF à la demande du conseil d'administration pour  l'accueil continu du public de 9 à 18 heures : FO et les personnels étaient d'accord sur le principe et ne demandaient qu'à négocier la réorganisation du temps de travail des équipes. Là encore refus de la secrétaire générale, qui impose le carcan de plages horaires strictes, notifiant par écrit que leur non-respect «serait susceptible de constituer une faute professionnelle sanctionnable». 
  • septembre 2013 : «Note sur la dénonciation d’usages» ... dont l'objectif n'est rien moins que la remise en cause des acquis obtenus depuis 30 ans par FO. Avec à la clé des transgressions patentes du Code du travail : non prise en compte comme temps de travail des temps de trajet dans le cadre des missions éloignées, violations de la convention collective applicable concernant la durée du travail, suppression de 5 jours de congés, entraves aux prérogatives des élus du personnel, etc.

Dans ces conditions une grève d'avertissement (suivie à 90%) a eu lieu le 12 septembre.