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06 mai 2016

Centrale EDF de Cordemais : Suite à l’action de FO, le Département de Loire-Atlantique et la Région Pays de la Loire s’opposent à la fermeture du site

Suite à la délégation du syndicat FO de la centrale EDF de Cordemais et de l’Union départementale auprès de la sénatrice Marie-Odile Bouillé, cette dernière a écrit au Premier ministre. Dans sa réponse, Manuel Valls dit acter la « fermeture programmée du site ». 
Dans la continuité des audiences obtenues par FO, le Département de Loire-Atlantique et la Région des Pays de la Loire ont alors pris position contre la fermeture du site. Le gouvernement a ainsi été contraint d’indiquer que ce sont les deux tranches de production d’électricité au fioul qui seraient concernées par la fermeture. L’activité des tranches charbon serait quant à elle maintenue. Pour Force ouvrière, la seule exigence est le maintien intégral du site et de tous les emplois.

Lire aussi : Menaces de fermeture pour la Centrale EDF de Cordemais

VŒU DE L’ASSEMBLÉE RÉGIONALE, ADOPTÉ A L’UNANIMITÉ
La centrale EDF de Cordemais, la plus puissante du parc thermique français avec 2600 MW, voit aujourd’hui son avenir menacé.
Alors que la fermeture des deux tranches fioul de cette centrale est envisagée par EDF à l’horizon 2018, il apparait dans le même temps que l’ensemble de cette unité pourrait cesser son activité, selon le Premier Ministre Manuel Valls.
Par courrier du 9 mars 2016, le Premier Ministre a en effet indiqué à une parlementaire du département de Loire Atlantique qui l’interrogeait sur la fermeture des tranches fioul de cette centrale, qu’il « s’agissait d’anticiper une fermeture programmée de ce site ».
Cette annonce est d’autant plus incompréhensible qu’elle semble être en totale contradiction avec la position du groupe EDF qui a assuré à la Région que si la fermeture des tranches fioul était probable, celle des deux tranches charbon pour la modernisation desquelles 350 millions d’euros d’investissement ont été engagés, n’était pas à l’ordre du jour
Si une telle orientation était confirmée, elle serait en outre d’autant plus inacceptable qu’à aucun moment les élus locaux et les organisations syndicales concernées n’ont été associés à cette décision de l’État.
Il est donc indispensable que soient levées les incertitudes sur l’avenir de la centrale thermique de Cordemais qui assure l’équivalent de 25% de la consommation électrique annuelle des Pays de la Loire et approvisionne aussi en électricité la Région Bretagne. Ce serait par ailleurs un mauvais coup porté à l’activité du Grand Port Maritime de Nantes-St Nazaire.
Ce sont aujourd’hui plus de 1 000 salariés employés de manière directe ou indirecte par la centrale EDF de Cordemais qui craignent pour leur avenir.
C’est tout un territoire qui subirait les conséquences désastreuses de la fermeture de ce site emblématique pour l’économie ligérienne.
L’Assemblée Régionale réaffirme son attachement à la poursuite de l’activité de la centrale thermique de Cordemais et demande au Premier Ministre, Monsieur Manuel Valls, de clarifier la position de l’Etat et d’apporter toutes les assurances quant à la pérennité du site de Cordemais.