Photo : Les principaux responsables des syndicats CGT, FO et FSU de l'Université et des labos CNRS de Nantes devant la banderole intersyndicale apposée sur les grilles du Rectorat le 3 février dernier. Sur la photo, en partant de la droite, Y. Mauboussin est en seconde position, T. Vallée en troisième. Thomas Vallée et Yannick Mauboussin sont secrétaires du SNPREES-FO 44 (Enseignement Supérieur et Recherche)
- L'Ouest Syndicaliste: Alors, vous avez gagné? Après celle Darcos des lycées, la "réforme" Pécresse du statut des enseignants chercheurs paraît chavirer au fossé.
Thomas Vallée : Comme on dit un peu familièrement, il ne faut pas vendre tôt la peau de l'ours. Mais le fait est, qu'après s'être obstinée à faire passer en force son projet de décret faisant dépendre le déroulement de carrière des enseignants des priorités locales des présidents d'université, Mme Pécresse doit battre en retraite.
Elle nomme une "médiatrice", chargée de lui proposer un "nouveau texte dans les semaines à venir", tandis que, les enseignants-chercheurs du groupe UMP de l'Assemblée nationale font des propositions alternatives déminant le projet de décret de Mme Pécresse de certains de ses brûlots les plus explosifs.
Dans ces conditions, jamais le rapport de forces n'a été aussi favorable pour exiger et obtenir de la ministre le retrait pur et simple de son projet.
- L'O.S. : Comment le SNPREES-FO se dispose-t-il pour achever définitivement de faire basculer ce rapport des forces ?
Yannick Mauboussin: Toutes les forces, à commencer par les organisations syndicales, qui exigent le "retrait" devront continuer à se battre sur cette base claire. A cet égard à Nantes, s'est cristallisée depuis le 3 février une unité de vue et d'action FO-CGT-FSU très positive.
J'ajouterais que le temps me paraît venu d'ouvrir un nouveau front revendicatif à l'Université : les personnels techniques et administratifs (BIATOS) commencent à tenir des AG dans certaines "facs".
L'heure est aussi aux convergences plus globales : car de la révolte des universités à celle des guadeloupéens, il y a une situation explosive à intégrer dans le rapport des forces.
Thomas Vallée : Comme on dit un peu familièrement, il ne faut pas vendre tôt la peau de l'ours. Mais le fait est, qu'après s'être obstinée à faire passer en force son projet de décret faisant dépendre le déroulement de carrière des enseignants des priorités locales des présidents d'université, Mme Pécresse doit battre en retraite.
Elle nomme une "médiatrice", chargée de lui proposer un "nouveau texte dans les semaines à venir", tandis que, les enseignants-chercheurs du groupe UMP de l'Assemblée nationale font des propositions alternatives déminant le projet de décret de Mme Pécresse de certains de ses brûlots les plus explosifs.
Dans ces conditions, jamais le rapport de forces n'a été aussi favorable pour exiger et obtenir de la ministre le retrait pur et simple de son projet.
- L'O.S. : Comment le SNPREES-FO se dispose-t-il pour achever définitivement de faire basculer ce rapport des forces ?
Yannick Mauboussin: Toutes les forces, à commencer par les organisations syndicales, qui exigent le "retrait" devront continuer à se battre sur cette base claire. A cet égard à Nantes, s'est cristallisée depuis le 3 février une unité de vue et d'action FO-CGT-FSU très positive.
J'ajouterais que le temps me paraît venu d'ouvrir un nouveau front revendicatif à l'Université : les personnels techniques et administratifs (BIATOS) commencent à tenir des AG dans certaines "facs".
L'heure est aussi aux convergences plus globales : car de la révolte des universités à celle des guadeloupéens, il y a une situation explosive à intégrer dans le rapport des forces.
Note: Paru dans l'OS 551