Comme prévu, les manifestations organisées le 7 octobre par le couple infernal Thibault Chérèque ont fait un flop.
Ce n’est une surprise pour personne, et surtout par pour les organisateurs qui tentent méthodiquement de démoraliser la classe ouvrière.
Certains commentateurs, mal avisés en la circonstance, concluent que cet échec programmé est l’expression d’une démobilisation des salariés. Il n’en est rien, bien au contraire.
Thibault et Chérèque accusent notre organisation, et en particulier son secrétaire général, d’être responsables de cet échec. Ce raisonnement est curieux et finalement flatteur pour notre organisation.
A bien y réfléchir, il n’est pas tout à fait faux.
Bien sûr, il serait excessif de prétendre que les centaines de milliers de militants et de salariés qui n’ont pas participé au 7 octobre ont ainsi répondu à une quelconque consigne de la Cgt-Force Ouvrière.
Nous nous sommes d’ailleurs bien gardés de donner une telle consigne. Mais incontestablement, alors que nous avons participé activement aux manifestations des 29 janvier et 19 mars, notre absence le 7 octobre a conduit de nombreux militants, et plus largement de salariés, à s’interroger sur l’efficacité des actions saute-mouton.
Malgré tous leurs efforts, les dirigeants de la CGT et de la CFDT ne parviennent plus à "canaliser" la classe ouvrière. Les travailleurs et les militants, bien que fidèles souvent à leurs organisations syndicales, ne sont pas des moutons de Panurge.
Ce refus d’accompagner Chérèque et Thibault dans un cul de sac programmé ne règle pas tout. Mais il écarte déjà un écueil, et ouvre d’autres perspectives.
Cette situation pose à l’évidence un problème au gouvernement.
N’étant plus certain de la capacité de ses deux alliés à "contrôler" le mécontentement, il envisage de repousser certaines décisions impopulaires après le congrès de décembre de la CGT et celui de la CFDT, qui doit se tenir en 2010.
Nous savons que le gouvernement et le patronat n’entendent pas remettre en cause le système dont ils vivent.
Seuls les naïfs peuvent penser que les gouvernements, G20 ou pas, pourraient scier la branche sur laquelle ils sont assis, en remettant en cause le système capitaliste.
Ils ont donc bien l’intention de faire payer aux salariés les conséquences de la crise.
Déjà tous les idéologues aux ordres commencent à nous expliquer que nous consommons de trop. Des fumeuses considérations écologiques servent d’habillage pour faire avaler la pilule aux braves gens.
La taxe carbone est l’exemple type de cette escroquerie. Pour lutter contre le réchauffement climatique (réel ou pas !) il faut nous faire payer l’essence plus cher. C’est y pas beau ? Fallait y penser ! Dans les années 70, le « club de Rome », déjà, préconisait la croissance zéro.
Aujourd’hui, les mêmes nous parlent de décroissance.
En clair, il faut se serrer la ceinture.
Notons au passage, mesquinement, que ceux qui font ainsi l’apologie de la pauvreté, ne sont pas les plus malheureux.
Beaucoup d’entre eux sont membres de la classe dirigeante. Ces belles âmes nous veulent du bien, elles pensent à nous pour l’au-delà, elles nous préparent à accéder au paradis.
Pour notre part, nous n’avons pas de telles ambitions. "On ne meurt qu’une fois, et c’est pour si longtemps" disait Molière. Alors nous nous contenterons de lutter pour la classe ouvrière sur terre.
Il y a quelques mois, en descendant massivement dans la rue, les 29 janvier et 19 mars, les travailleurs ont démontré qu’ils étaient prêts à se battre. Depuis le manque de perspective a conduit à de nombreuses actions isolées, et parfois dispersées.
La grève générale, au début de l’année, en Guadeloupe et en Martinique a pourtant ouvert la voie.
Ceux qui sont attachés à fermer toutes issues, bavardent à nouveau sur les nouvelles formes de lutte. Du sitting aux feux d’artifices, les propositions, parfois les plus délirantes, fleurissent. C’est l’imagination au pouvoir.
Pour notre part, comme notre Comité Confédéral National vient de le rappeler, nous refusons de participer à ces opérations mystificatrices, qui ne peuvent conduire qu’à la démoralisation.
Nous réaffirmons que seule la grève fera reculer le gouvernement et permettra la satisfaction de nos revendications.
La taxe carbone est l’exemple type de cette escroquerie. Pour lutter contre le réchauffement climatique (réel ou pas !) il faut nous faire payer l’essence plus cher. C’est y pas beau ? Fallait y penser ! Dans les années 70, le « club de Rome », déjà, préconisait la croissance zéro.
Aujourd’hui, les mêmes nous parlent de décroissance.
En clair, il faut se serrer la ceinture.
Notons au passage, mesquinement, que ceux qui font ainsi l’apologie de la pauvreté, ne sont pas les plus malheureux.
Beaucoup d’entre eux sont membres de la classe dirigeante. Ces belles âmes nous veulent du bien, elles pensent à nous pour l’au-delà, elles nous préparent à accéder au paradis.
Pour notre part, nous n’avons pas de telles ambitions. "On ne meurt qu’une fois, et c’est pour si longtemps" disait Molière. Alors nous nous contenterons de lutter pour la classe ouvrière sur terre.
Il y a quelques mois, en descendant massivement dans la rue, les 29 janvier et 19 mars, les travailleurs ont démontré qu’ils étaient prêts à se battre. Depuis le manque de perspective a conduit à de nombreuses actions isolées, et parfois dispersées.
La grève générale, au début de l’année, en Guadeloupe et en Martinique a pourtant ouvert la voie.
Ceux qui sont attachés à fermer toutes issues, bavardent à nouveau sur les nouvelles formes de lutte. Du sitting aux feux d’artifices, les propositions, parfois les plus délirantes, fleurissent. C’est l’imagination au pouvoir.
Pour notre part, comme notre Comité Confédéral National vient de le rappeler, nous refusons de participer à ces opérations mystificatrices, qui ne peuvent conduire qu’à la démoralisation.
Nous réaffirmons que seule la grève fera reculer le gouvernement et permettra la satisfaction de nos revendications.
C’est pourquoi nous réitérons notre proposition d’une journée de grève interprofessionnelle. Il n’y a pas d’autre issue pour obtenir :
C’est ce que nous réaffirmerons le 3 décembre prochain à l’occasion de notre meeting.
Note: Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'UD CGT-FO de Loire Atlantique