InFOrmation syndicale

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07 juillet 2011

L'AMIANTE AUSSI ÇA TUE !

Le mérite revient à notre camarade Paul Malnoë, ancien responsable FO des Chantiers de l'Atlantique et ancien secrétaire de l'Union Locale FO de Saint-Nazaire, d'avoir lancé en France, voilà maintenant plusieurs décennies, le combat à grande échelle contre l'usage industriel de l'amiante et ses conséquences. Un combat acharné, qui a pris de l'ampleur dans tout le pays et a enfin abouti à l'interdiction de l'usage du matériau cancérigène tant dans les usines que dans les productions, ainsi (même si tout est loin d'être réglé) qu'à la reconnaissance et à l'indemnisation des maladies professionnelles nées du contact répété avec l'amiante.

Aujourd'hui, ceux que l'Etat protège le plus mal de l'amiante sont ses propres fonctionnaires. Les bâtiments publics datant des années 1960/70, presque tous amiantés, vieillissent mal, exposant tout particulièrement lors des travaux d'entretien et de réfection les agents publics et les personnels des entreprises intervenantes aux poussières mortelles.

La manifestation nantaise intersyndicale du 7 juin dernier devant la Préfecture avait pour objet d'exprimer les revendications des fonctionnaires en la matière.

S'exprimant au nom de FO devant les manifestants, Bruno Cailleteau, secrétaire-adjoint de l'UD, n'a pas manqué de rappeler à ceux qui feindraient de l'oublier le lien entre amiante et RGPP: "Notre démarche de reconnaissance de l'exposition à l'amiante pour les agents de l'Etat s'inscrit dans un contexte particulier, caractérisé par des attaques sans précédent contre le statut de la Fonction Publique et le Service Public laïque et républicain ainsi que par des réductions dogmatiques et drastiques des effectifs. (...) FO dénonce l'indulgence coupable dont fait preuve l'Administration de l'Etat dans la non-obtention des Dossiers Techniques Amiante (DTA) pour l'ensemble de son parc immobilier. (...) Il faut en finir aujourd'hui avec l'hypocrisie de l'Etat et exiger qu'il assume pleinement ses responsabilités par la reconnaissance de l'ensemble de nos revendications. (...) "