Le 27 novembre 2007, à l’occasion d’une manifestation d’étudiants et lycéens en réaction à la loi relative aux libertés et responsabilités des universités dite « loi Pécresse », un jeune lycéen âgé de 16 ans à l’époque des faits, a été gravement blessé à l’œil par un tir de Flash ball.
Au-delà des circonstances, l’Union départementale CGT-FO considère qu’il est tout à fait inacceptable qu’un jeune participant à une manifestation puisse subir des atteintes graves et irréversibles à son intégrité physique. En conséquence, l’Union départementale CGT-FO de Loire-Atlantique tient à apporter son témoignage de solidarité et de sympathie, en soutien à la victime, Pierre, et à sa famille.
Par ailleurs, l’Union départementale CGT Force-Ouvrière affirme son attachement indéfectible aux libertés fondamentales que sont la liberté d’expression et de manifestation.
De même, il n’est pas inutile de préciser que l’évacuation des locaux du rectorat était engagée sur réquisition du recteur d’académie et instruction du Préfet.
Alors que la manifestation était composée de lycéens et étudiants, c'est-à-dire de mineurs et très jeunes adultes peu expérimentés à l’organisation d’une manifestation, nous considérons que l’évaluation du risque aurait dû être engagée par le recteur d’académie avant de solliciter le concours de la force publique.
L’Union départementale CGT-FO rappelle aussi qu’en France, les forces de Police et de Gendarmerie qui interviennent au cours d’une manifestation publique, sont placées sous l’autorité directe et immédiate du Préfet. La sollicitation des forces, leurs déploiements, leurs modalités d’intervention, sont des décisions prises par le représentant de l’Etat au niveau départemental.
Aussi, l’Union départementale CGT-FO considère, au-delà de la comparution du seul policier responsable du tir de flash ball, que la responsabilité réelle de ce fait dramatique incombe aux représentants de l’état dans le département.
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Pour l’UD CGT-FO 44, Bruno CAILLETEAU - 06-62-59-49-80