La question constitue l’un des dossiers prioritaires de FO. Le 29 mai sur France 2, le chef de l’État a confirmé le coup de pouce pour «rattraper ce qui n’a pas été accordé cette dernière année, a-t-il dit, avant d’ajouter: en veillant aussi à ce que cela ne déstabilise pas les entreprises».
Le SMIC, salaire minimum interprofessionnel de croissance, est automatiquement revalorisé au moins une fois pas an et son augmentation correspond au minimum à l’inflation, plus 50% de l’augmentation du pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier. Nicolas Sarkozy a toujours refusé, tout au long de son quinquennat, de le revaloriser au-delà de l’augmentation minimum légale.
1.340 euros au lieu de 1.100Au nom de la relance par le pouvoir d’achat, Jean-Claude Mailly propose que le SMIC soit fixé progressivement à «80% du salaire médian», ce qui ferait un salaire minimum net de 1.340 euros, au lieu des quelque 1.100 euros actuels. Le Secrétaire général de FO rappelle la référence du salaire médian: «50% des salariés gagnent en dessous, 50% au-dessus.» Après l’augmentation du SMIC, il demande au ministre du Travail de «convoquer les commissions mixtes paritaires dans les branches pour que, là où il y a des minima inférieurs au Smic, des négociations s’ouvrent immédiatement».
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Article paru dans FO Hebdo n°3035 - Abonnez-vous à FO Hebdo