InFOrmation syndicale

29 AU 31 OCTOBRE STAGE "CONNAÎTRE SES DROITS" --- 4 AU 8 NOVEMBRE STAGE "FONCTIONNEMENT ET COMMUNICATION DU SYNDICAT" --- 16 AU 20 DÉCEMBRE STAGE "DÉCOUVERTE FO ET MOYENS D'ACTION DU SYNDICAT" --- ...

01 novembre 2012

Édito: ON NE NÉGOCIE PAS L'AUSTÉRITÉ, ON LA COMBAT

L'Éditorial de Jean-Claude Mailly


Soutenir les syndicats et les travailleurs espagnols, grecs et portugais, qui seront à nouveau dans l’action le 14 novembre prochain, ne se discute pas. Notre solidarité et notre soutien leur sont acquis.

Cela fait des années, en ce qui concerne Force Ouvrière, que nous critiquons les modalités de la construction européenne. Nous sommes européens depuis nos origines, mais pour une Europe de progrès social, économique et démocratique. Pas une Europe de concurrence sauvage, de dumping social et fiscal, de remise en cause des droits sociaux et des services publics. 


Depuis la crise systémique internationale déclenchée en 2007, les autorités européennes et les gouvernements cherchent à boucher les trous pour préserver les intérêts du capital. D’où la logique globale d’austérité. D’où ce qui est imposé par la troïka aux pays en difficulté. D’où le TSCG.

À Force Ouvrière, nous sommes convaincus que, y compris pour soutenir les travailleurs espagnols, grecs ou portugais, il ne faut pas hésiter à combattre les pactes budgétaires. Ne pas le faire, c’est être complices de l’austérité et d’une Europe de plus en plus éloignée des attentes des travailleurs.

Sur ces questions fondamentales, il ne peut être question d’oublier nos revendications. La communication de court terme ne doit pas prendre le pas sur les questions de fond.

L’austérité est, comme nous l’expliquons, suicidaire socialement, économiquement et démocratiquement.

Alors oui, y compris le 14 novembre, nous serons tous des travailleurs espagnols, grecs ou portugais. Et nous l’exprimerons conformément à nos positions, sur nos bases, ici par un meeting, là par une distribution de tracts, là encore par un rassemblement ou une manifestation si nos positions sont partagées par d’autres.

On ne négocie pas l’austérité, on la combat.

C’est pourquoi nous continuerons à condamner et combattre le TSCG et la loi organique qui l’accompagne.

Solennellement, nous prenons date.