En gros, derrière le fameux sigle de la « GPEC » se profile le calibrage des effectifs en fonction de l'activité prévisionnelle de l'entreprise sur au moins les trois prochaines années.
On y parle aussi, un peu, des métiers de demain ...mais pas trop.
Il s'agit donc d'un outillage « Ressources Humaines », voulu par le législateur et qui devrait d'ailleurs le rester ! Mais la volonté d'y associer les Organisations Syndicales témoigne du besoin d'intégrer les « interlocuteurs sociaux » à une mécanique d'ajustement des effectifs.
Par conséquent, prudence à tous les étages.
Aujourd'hui, alors que nous constatons l'éclosion quasi journalière de Plans Sociaux, déguisés en Plan de Départs Volontaires (comme si tout le monde voulait réellement partir en ce moment !), notre Organisation reste plus que réservée sur l'activation de ce type de gestion prévisionnelle des emplois et accessoirement des compétences.
Nous pourrions à la FNAC , éventuellement , nous engager dans un tel process si l'entreprise garantissait qu'elle ne fera pas de P.S.E. au cours des trois prochaines années.
Malheureusement, ce n'est pas le cas.
Se pose alors la question d'encourager une mécanique RH de mobilité externe (de départ pour faire simple) alors que ni le contexte général, ni l’engagement de la FNAC en particuliers ne nous rassure sur la volonté des uns comme des autres de préserver l'emploi avant tout !
A ce jour, notre Organisation n'est donc pas demandeuse d'un tel scénario, qui serait co-géré dans le plus grand et inquiétant des brouillards ….
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