Le 29 novembre, pour ne pas relâcher la pression, trois syndicats, dont FO, ont appelé à la grève les salariés du secteur. Une délégation a été reçue au ministère alors que quatre cents personnes manifestaient sous les fenêtres.
Les employeurs, représentés par la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne (FEHAP), avaient dénoncé la convention il y a quinze mois pour la réviser.
À l’issue de négociations a minima, ils ont proposé un avenant réduisant les droits des salariés du secteur.
«Au final, la Fédération des établissements hospitaliers parvient à obtenir les gains financiers qu’elle souhaitait opérer sur la masse salariale», dénonce FO dans un communiqué.
DROIT D’OPPOSITION
Malgré tout, cet avenant de substitution a été signé par la CFDT et la CFE-CGC. Cette signature pourrait être invalidée si trois syndicats s’y opposent. FO est pour l’instant la seule organisation à avoir fait valoir son droit d’opposition. La CGT et la CFTC ont jusqu’au 7 décembre pour se prononcer.
«Tant qu’il peut être dénoncé, l’avenant des employeurs ne s’applique pas, explique Pascal Corbex, Secrétaire général de la Fédération FO Action sociale. En attendant, les salariés n’ont plus aucune protection; le ministère est coupable de cette situation. Au lieu d’anticiper il a laissé cette situation s’installer, comme s’il cautionnait les employeurs.»
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CONVENTION COLLECTIVE 51: UNE MANCHE GAGNÉE... MAIS UNE SECONDE GRÈVE PEUT S'IMPOSER
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