InFOrmation syndicale

1er MAI "JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEURS" À 10H30 PLACE DE BRETAGNE AVEC FO CGT FSU SOLIDAIRES --- 22 AU 24 MAI STAGE "JE NÉGOCIE" --- 28 AU 30 MAI STAGE "CONNAÎTRE SES DROITS" --- ...

26 mars 2015

Préavis intersyndical de grève à Nantes-Habitat


Lors du CHSCT de Nantes-Habitat qui s'est tenu le 9 mars dernier, puis le 12 mars en comité d'entreprise, les organisations syndicales FO, CGT, CFDT, CFTC et UNSA ont rejeté la proposition qui leur était soumise de réorganisation des services de l'office HLM.

Les syndicats dénoncent "une réorganisation qui attaque les services les uns après les autres, impacte les plans de mobilité des personnels au prétexte d’une mutualisation des tâches".


Dans une lettre ouverte à Mme Johanna Rolland ainsi qu'aux membres du conseil d'administration, les signataires relèvent  : " (...) Un point, non-dit, mais perceptible, pourrait être celui de la réduction de la masse salariale, ou plutôt du nombre des salariés. Ne nous a-t-on pas parlé dernièrement d’accompagner en externe les salariés du privé, et au Centre de Gestion les fonctionnaires récalcitrants ?". (1)

En conséquence l'intersyndicale demande au Président de l'office, Mr Alain Robert, et au CA de Nantes-Habitat le retrait du projet conflictuel et l'ouverture de "réelles négociations autour d’un projet voué à l’efficience de notre mission de service public tourné vers nos locataires."

Pour créer le rapport de force, les syndicats appellent les personnels de l'office à un premier débrayage de deux heures dans la matinée du 23 mars, et se réservent la possibilité de poursuite du mouvement par la grève si nécessaire.
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1- Le personnel de Nantes-Habitat est constitué à la fois de fonctionnaires et de salariés de droit privé. Dans le cadre de la réorganisation prévue de l'Office, les fonctionnaires occupant actuellement des postes appelés, soit à disparaître soit à être modifiés, et qui refuseraient les nouveaux profils de poste qu'on leur propose, seraient alors poussés ou bien vers le Centre départemental de gestion (sorte de vivier où les collectivités locales prennent des fonctionnaires en cas de poste vacant), ou bien vers d'autres postes disponibles dans des collectivités du département.
Pour les personnels de droit privé, le refus d'acceptation des nouveaux postes proposés au sein de Nantes-Habitat aurait des conséquences plus redoutables encore : 
- soit l'accompagnement par un cabinet de recrutement en vue d'une autre structure d'accueil,
- soit carrément la destination Pôle-Emploi !