Jeudi 11 juin à 10h, les enseignants
étaient de nouveau rassemblés
devant la Préfecture, avec leurs organisations
syndicales, à l’exception
de la CFDT et de l’Unsa, pour
exiger l’abrogation de la réforme
du collège. Les décrets avaient été
publiés par Najat Vallaud-Belkacem
le 19 mai alors même que la
grève dans les collèges était majoritaire.
Une délégation de l’Union
Départementale FO de Loire-Atlantique
était présente pour soutenir
l’action revendicative de son
syndicat (SNFOLC 44).
Leur secrétaire départemental,
Jean-Paul Charaux, est alors intervenu
lors des prises de parole.
Celui-ci a réaffirmé l’attachement
de FO à l’Ecole de la République
en précisant que « la mesure
phare de cette réforme est bien
l’autonomie accrue des 5000 collèges
en France » et « une régression
sans précédent de l’ensemble
du contenu des savoirs » transmis
aux élèves. Ceux-ci vont perdre en
4 ans plus de 400 heures d’enseignements
disciplinaires. Ainsi, la
suppression des classes bi-langues
permettra une économie de
1200 postes et celle du latin, près
de 1000 postes.
Malgré la mobilisation, la ministre
s’entête et reste inflexible.
L’année scolaire touche à sa fin
mais soyons certains, qu’à la rentrée,
l’abrogation de la réforme du
collège sera plus que jamais d’actualité.
H. Macon