InFOrmation syndicale

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10 novembre 2015

Travail du Dimanche : la réclamation FO a été enregistrée par le Bureau International du Travail

FO complète sa saisine devant l’OIT pour défendre la Convention 106 : le Repos hebdomadaire commun.
Par un courrier daté du 26 octobre 2015, la FEC FO a complété sa saisine de l’OIT, qui date de juillet 2014, suite à l’évolution de la législation, c’est-à-dire la loi Macron.
La saisine initiale alertait l’OIT sur la remise en cause grandissante de la Convention 106 (le repos hebdomadaire commun) de l’OIT, par la loi Mallié et les décrets du Bricolage et l’amendement sur l’Ameublement.

Aujourd’hui, que reste-t-il du repos hebdomadaire commun dans le commerce ?
Entre la loi Macron et le décret sur les zones de non-droit au repos dominical, tout est organisé pour laisser libre champ aux plus fervents adversaires des droits des salariés. C'est la casse d’une conquête sociale importante : le droit de se reposer avec les siens.

Cette situation qui vide la loi de son objet, le repos dominical, pour changer la règle en travail le dimanche, obligeait la FEC FO à compléter sa saisine pour démontrer la volonté grandissante de l’Etat français de bafouer une convention qu’il a ratifiée.
Zones touristiques, zones touristiques internationales, zones commerciales, les gares, les dérogations municipales et le maintien des dérogations permanentes : ameublement, bricolage, jardinerie... tous les commerces qui auront les moyens d’ouvrir, le pourront.

Parmi les victimes de ce régime dérogatoire permanent, il y aura le petit commerce qui n’a pas les effectifs suffisants pour en user.

Les salariés des TPE du commerce seront par deux fois victimes de cette loi.
Dans un premier temps, ils ne bénéficieront pas de majoration, contrairement aux autres salariés. C’est la discrimination organisée par la loi « républicaine ? » Macron. Liberté ? Egalité ? Fraternité ?

Et dans un deuxième temps, ils verront disparaitre leurs emplois une fois que les grandes enseignes auront écrasé le petit commerce de centre-ville.

N’est-ce pas le plus grand aveu du gouvernement sur leur allégeance au grand patronat ?

La Section du Commerce de la FEC FO continuera à défendre les intérêts des salariés peu importe la taille de l’entreprise où ils travaillent.