Dans son intervention pour FO, Joël Danto, a notamment déclaré :
« Ce gouvernement a décidé de prolonger l’état d’urgence, c'est-à-dire la remise en cause des libertés démocratiques fondamentales pour nous empêcher de manifester et de défendre nos revendications. Mais il n’y arrivera pas. La preuve : nous sommes là aujourd’hui pour défendre le pouvoir d’achat des retraités et sur ce terrain il y a effectivement « état d’urgence social ».
Après avoir énuméré les multiples décisions prises par le gouvernement à l’encontre du pouvoir d’achat des retraités (taxe CASA, mesures fiscales ….) et les menaces en vue, sur les pensions de réversion notamment, Joël a souligné l’importance de l’unité réalisée par 7 organisations syndicales de retraités – « c'est-à-dire toutes sauf l’UNSA et la CFDT » - autour de revendications communes qu’il a rappelé :
- Revalorisation significative des pensions et indexation sur les salaires au 1er janvier de chaque année.
- Rétablissement de la demi-part fiscale pour les personnes seules et exonération fiscale des majorations familiales.
- Pension au moins égale au SMIC revalorisé pour une carrière complète.
- Défense des pensions de réversion et suppression de la condition de ressources dans le régime général.
Il a souligné que la politique d’austérité appliquée aux retraités était la même que celle menée à l’encontre de l’ensemble des salariés, ceci pour satisfaire les injonctions de l’UE destinés à combler les dettes des Etat – ceux-ci ayant volés au secours des banques joueuses perdantes au casino de la spéculation - il a ainsi rappelé les 41 milliards de cadeau du pacte de responsabilité au patronat « pour soit disant sauver l’emploi ».
Il a terminé en appelant les retraités à rejoindre les actifs et les jeunes le 31 mars prochain pour exiger le retrait du projet de loi El Khomri et « son cortège de régressions historiques » et la satisfaction des revendications.
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Voir aussi : Rassemblements des Retraités ce 10 Mars 2016