L'AG annuelle s'est déroulée à l'UL sous la présidence de Paul Barbier du BN de l'UCR, avec la participation de Claire Compain, secrétaire de l'UDR 44 et de Gérard Caillon.
Après une introduction du Président Joel Danto, les rapports d'activité (présenté par Joel Magré)financier (Yvon Rouziou) ont été adoptée à l'unanimité. La commission de contrôle (Philippe Joulain) avait auparavant donné quitus au trésorier.
Une motion a été adoptée à l'unanimité : (extrait)
L'AG a constaté que ses craintes sur la dégradation de la situation des retraités ... ont été malheureusement confirmées :
- Le gel des retraites continue et nous subissons en plus une amputation par l’augmentation de la CSG de 1,7 % supplémentaires, pour une grande partie des retraités, y compris pour les petites retraites (via le revenu fiscal de référence).
- La Sécurité Sociale est directement menacée par la diminution importante des cotisations, ce transfert permanent des cotisations vers « l’impôt CSG », alourdit le coût des mutuelles et augmente la mainmise de l’État sur la protection sociale. C’est un recul de 70 ans qui est inscrit dans ce projet de loi du financement de la sécurité sociale.
- Les régimes actuels de retraite sont directement mis en cause par la contre-réforme des retraites en discussion actuellement, les dernières informations reçues confirment nos craintes, (tous les régimes sont menacés public et privé) Ce serait la fin de tous les régimes, remplacés par un soi-disant régime unique où les droits seraient largement diminués.
Car le gouvernement décidera seul de la valeur du point.
Nos revendications sont légitimes ...notamment :
- L’arrêt du gel des retraites et pensions, et leur revalorisation en fonctions des hausses de salaire.
Et non pas, la revalorisation en fonction des indices INSEE, qui d’ailleurs devrait nous allouer 1.7% d’augmentation en application du code de la sécurité sociale (taux constaté en 2018) Le gouvernement - en violation des lois sur la sécurité sociale - nous applique 0,3 % et prévoit déjà également 0,3 % pour 2020.
- Un revenu minimum pour tous au moins égal au seuil de pauvreté, et au SMIC pour les carrières complètes.
- Le maintien des régimes actuels des retraites et du code des pensions.
- le maintien et l’amélioration des pensions de réversion.
- L’abandon des mesures fiscales prises ces dernières années contre les retraités, la suppression de la CAS et de la hausse de la CSG.
...
En 2018 la mobilisation des retraités s’est amplifiée. ... lors des nombreuses manifestations, et récemment le 18 décembre 2018 et le 31 janvier de cette année.
L’unité avec les salariés, les chômeurs les jeunes et les gilets jaunes progresse et s’est manifestée le 5 février.
Les retraités FO seront aux côtés des actifs, pour faire reculer le Gouvernement, et imposer le maintien et l’amélioration de nos revenus et de la protection sociale collective.
Ils défendront avec les actifs, les chômeurs, avec les jeunes et les étudiants, les acquis de civilisation qui sont aujourd’hui menacés, notamment : la sécurité sociale, les services publics, l’Assurance chômage, la formation professionnelle, les retraites, les APL, le pouvoir d’achat, le Code du Travail, et plus généralement le paritarisme et la démocratie.
Ils refusent de cautionner le soi-disant « grand débat » qui ne sert qu’à faire passer les plans d’austérité et de recul social, en tentant d’y associer les organisations syndicales.
Les retraités FO s’opposent à la loi « dite anti casseurs » qui vise à restreindre notre droit inconditionnel à manifester ....