Pour la première fois, se tenaient les élections à la Macif sur un nouveau périmètre, le Groupe Macif qui couvre les 3 métiers principaux de la Macif (l’assurance de biens par la mutuelle historique Macif, l’assurance de personnes par les mutuelles santé, et tout ce qui touche à la finance par le pôle épargne). Ce groupe dispose depuis le début 2019 d’un nouveau statut social unique, que Force Ouvrière a combattu en raison du recul social que cela représentait.
Ces élections actent la mise en place des CSE issus des ordonnances Macron ainsi que la généralisation du vote électronique.
Le premier élément majeur de ces élections, c’est la très importante baisse de participation puisque nous passons d’un taux de près de 85% à 55% de participation sur le groupe.
Dans ce contexte de bouleversements importants, FO a su tirer son épingle du jeu. En effet, en s’appuyant sur le travail de terrain des dernières années sur la proximité avec les salariés, et une grosse mobilisation pendant la période de vote, nous avons su mobiliser et sortons les « grands vainqueurs » de cette élection au regard de notre évolution.
Aujourd’hui, nous sommes la seule organisation à progresser autant en pourcentage, mais surtout à progresser en voix.
Nous devenons représentatifs dans 3 UES sur 4 et retrouvons la représentativité au niveau du groupe (et donc la possibilité de négocier) perdue en 2009.
Localement (grand ouest) les résultats sont tout aussi excellents puisque nous progressons de 20% en voix, et de plus de 7 points en pourcentage (18,29% des suffrages) ce qui est une vraie reconnaissance du travail de l’équipe FO sur le terrain, dans une zone où nous étions quasiment absents il y a encore 3 ans.
L’ensemble de l’équipe FO peut donc savourer ces excellents résultats, mais nous restons lucides sur l’impact de la faible participation sur ces bons chiffres. Il nous faut désormais utiliser les moyens qui découlent de ces résultats pour continuer de se développer, conforter notre implantation.
Nos regards se tournent déjà vers avril où en raison des restructurations, 80% des salariés devront à nouveau repasser par les urnes entrelacées des dés de la représentativité.