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09 avril 2020

Chantiers de l’Atlantique: FO a rappelé ses positions auprès des sénateurs

Article paru dans L'Ouest-Syndicaliste n°707 de février 2020

La rencontre avec la Commission des Affaires économiques du Sénat a eu lieu ce lundi 3 février, en présence de Madame la sénatrice et présidente de la Commission, Sophie Primas, et de Messieurs Yannick Vaugrenard, Bruno Retailleau et Joël Guerriau. Madame Christelle Morançais, présidente de la Région Pays de la Loire, était représentée par Monsieur Christophe Priou.
- La CFDT et la CFE-CGC ont rappelé qu’ils ne sont pas forcément opposés à la participation de Fincantieri et qu’il nous fallait un industriel comme actionnaire.
- La CGT a simplement expliqué que, quel que soit l’actionnaire majoritaire, le plus important est selon elle le volet social pour les salariés.
- Pour FO, nous avons rappelé que nous n’avons pas besoin d’un industriel, puisque les Chantiers de l’Atlantique disposent déjà d’un savoir-faire  industriel mondialement reconnu. Nous avons réaffirmé le fait que l’entreprise a besoin d’un actionnaire fort, permettant de la soutenir auprès des banques pour les montages financiers et les garanties bancaires nécessaires à l’obtention de nos commandes. Et surtout que pour toutes les raisons déjà expliquées nous ne voulions et n’avions pas besoin de Fincantieri.

Nous avons également dénoncé la volte-face de Monsieur Bruno Le Maire, ministre de l’économie, qui jusqu’à l’obtention de nos dernières commandes il y a deux semaines, considérait inévitable le rachat  des chantiers par Fincantieri.

Les sénateurs présents ont reconnu que le rapprochement avec Fincantieri ne devait pas se faire, que ça ne serait pas la solution. Ils considèrent que trop de zones d’ombre subsistent dans l’accord existant entre les Italiens et les Chinois. Pour les uns et les autres, la seule solution, c’est que l’état soit l’actionnaire majoritaire, directement ou par le biais des collectivités locales.

Les membres de la Commission ne veulent pas, comme nous, d’un nouveau scénario GE - Alstom Energie. Nous leur avons rappelé le désastre industriel et social des Hauts Fourneaux de Florange et d’Arcelor Mittal.

Enfin, la Commission considère que bon nombre de Français ne comprendraient pas que l’on se débarrasse, pour seulement 80 millions d’euros, d’une entreprise qui a un plan de charge de dix ans et qui emploie 3 200 salariés en direct.


Nathalie Durand-Prinborgne, Secrétaire de la section FO des Chantiers de l’Atlantique