InFOrmation syndicale

15 AU 19 AVRIL STAGE "COMITÉ SOCIAL ET ÉCONOMIQUE" --- 1er MAI "JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEURS" À 10H30 PLACE DE BRETAGNE AVEC FO CGT FSU SOLIDAIRES --- 22 AU 24 MAI STAGE "JE NÉGOCIE" --- 28 AU 30 MAI STAGE "CONNAÎTRE SES DROITS" --- ...

25 septembre 2014

Le miracle des 60.000 postes … n’a pas eu lieu !


Rentrée chaotique dans les écoles
Dans un contexte d'austérité confirmée et même renforcée, dont l'application des nouveaux rythmes scolaires, véritable mise sous tutelle de l'école par les collectivités et les associations, est une conséquence, les enseignants dans leur immense majorité, résistent. Ils trouvent auprès de la Confédération CGT-FO et de ses syndicats de l'enseignement l'outil syndical incontournable.
En Loire-Atlantique, FO a rappelé ses revendications :  création de 250 postes statutaires et ouverture de toutes les classes nécessaires !
Les maniaques de la règle à calcul et les défenseurs de cette politique pousseront leurs traditionnels cris d'orfraies : « Ce n'est pas possible ! » Si ce n'est pas possible dans le cadre du budget actuel, c'est qu' il faut sortir de ce cadre : c'est une question de choix et de rapport de forces !


Extraits de la déclaration du Snudi-FO 44
au comité technique paritaire de rentrée"Les soi-disant «créations de postes» ne sont pas des postes budgétaires de titulaires, mais des emplois précaires attribués à des stagiaires non formés !Avant les réformes Darcos/ Peillon/Hamon, ces stagiaires remplaçaient les collègues titulaires partant en formation. Jusqu'à l'année dernière, ils étaient en formation à 2/3 temps et en classe à 1/3 temps.Cette année, ils sont soit à mi-temps dans les classes, soit à temps plein, avec de notoires conséquences négatives tant sur le suivi et la formation des stagiaires, que sur la qualité de l'enseignement apporté aux élèves et les conditions de travail des titulaires.
FO dénonce ce recours massif aux stagiaires et revendique, en attendant l'abrogation des contre-réformes Darcos-Peillon-Hamon, que toutes les nominations (titulaires et stagiaires) soient étudiées en commissions paritaires dans le strict respect de la loi républicaine et des droits des agents. (…)"

... comme dans les lycées et collèges
Il y a le monde virtuel de la publicité dans lequel 60 000 postes ont ou vont être créés et puis il y la réalité.
Combien de contractuels dans l’académie vont se retrouver sans affectation, cette année ? Dans le secteur privé on appelle cela des licenciements !
Dans combien de collèges du département les collègues avec leurs syndicats se battent pour éviter les classes surchargées à 28-29 élèves (RG. Cadou, L. Aubrac, J Monnet…)
Plus personne ne connaît aujourd’hui des classes de seconde à moins de 35 ou 36 dans les lycées ?
Combien d’élèves en difficulté qui, par le principe de «l’inclusion», se retrouvent dans des classes habituelles, parce que l’on est en train de supprimer les SEGPA et les postes qui vont avec ?
Combien de  professeurs stagiaires, pourtant reçus aux concours, se retrouvent dans des affectations impossibles pour eux à honorer et sont obligés de démissionner ?
Combien d’établissements dans lesquels il manquait des enseignants à la rentrée ?
La réalité est finalement simple et claire : entre janvier 2012 et janvier 2014 l’académie a perdu 28 enseignants alors qu’elle accueillait dans le même temps plus de 9200 élèves (1er et 2nd degré).
 Alors non, le miracle des postes n’a pas eu lieu.
Ce sont tous ces dossiers revendicatifs que les sections syndicales FO portent dans les établissements,  car l’austérité s’exprime d’abord de cette manière concrète.

Dans le même temps, l’austérité c’est aussi  le blocage des traitements , de plus en plus insupportable pour l’ensemble des collègues. Quatre années de gel du point d’indice et la promesse d’une 5ème !
Mais cela va plus loin aujourd’hui : un professeur , tuteur d’un stagiaire,  voit son indemnité baisser de 40 % ;  le stagiaire, quant à lui, est embauché à 1,12 du SMIC  (Bac+4 et concours),  il était à 1,76 du SMIC en 1983 !

Il est clair que les choses ne peuvent pas en rester là !