InFOrmation syndicale

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12 avril 2024

3,9 millions de travailleurs immigrés en 2050

 Service juridique - Union départementale

Ces derniers mois, de nombreux travailleurs étrangers ont fait appel à l’Union départementale de Loire Atlantique pour régler des problèmes survenus au travail.

Face à cette demande croissante, l'Union départementale a dû porter une aide à plusieurs salariés afin de régler un conflit avec leurs employeurs.


Le cas le plus flagrant est celui d’un salarié originaire de Guinée Conakry, possédant une carte de séjour italienne, travaillant dans une entreprise nazairienne. Au départ, l’employeur accompagné de deux renforts arrivent au domicile du salarié, l’enferment dans le véhicule en lui intimant l’ordre de signer la fin de son emploi de quatre années dans l’entreprise.

L’employé prend contact avec le service juridique FO, qui dénonce cette méthode et exige que cette rupture soit conforme au droit du travail français. Après trois contacts téléphoniques et autant de mails, la direction accepte de transformer cette pseudo démission en rupture conventionnelle avec toutes les indemnités obligatoires et documents qui sont dus.

À la lecture des documents, nous constatons que le salarié est réglé sur une moyenne de 827,48 € bruts (attestation Pôle Emploi), exonéré de toute cotisation sociale pour un temps complet. À la question : « Est-ce que tu es à temps partiel ? » la réponse est « Non, je suis à temps complet, mais le patron me paye le reste en espèces. »

L'Union Départementale a également résolu plusieurs affaires, notamment entre un Malien et un restaurant nantais, un équatorien et une entreprise de propreté et enfin une épicerie de fruits et légumes exotiques et une salariée vénézuélienne. Tous ces dossiers ont été réglés à l’amiable avec l’aide du service juridique Force Ouvrière.

Le patronat revendique l'embauche d'ici 2050 de 3,9 millions de travailleurs immigrés, dont les droits sont particulièrement bafoués. La loi Immigration ne fera qu'aggraver leur situation. Son abrogation est une nécessité.  

      
Robert Carcouët

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