InFOrmation syndicale

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11 décembre 2008

LA CRiiiSE !!! (TOUT TOUT TOUT VOUS SAUREZ TOUT SUR...)


LA CRISE FINANCIÈRE MONDIALE EST UNE CRISE DU SYSTÈME CAPITALISTE


Ses causes sont l'expression des risques et dangers majeurs d'un système dans lequel les gouvernements ont livré leurs pouvoirs au marché en déréglementant toujours plus dans les domaines financiers, économiques et sociaux. Elles on contribué à affaiblir le pouvoir d'achat des salaires, contraignant les salariés à s'endetter. Sortir du cataclysme financier exige des réponses appropriées. La nécessité d'une re-réglementation à tous les niveaux (international, européen, national) est de la responsabilité des pouvoirs publics pour la définition des règles, leur contrôle et leur sanction en cas de non-respect.

FO refuse que les salariés paient la facture

D'OÙ VIENT LA CRISE?

La crise financière alimente jour après jour l'actualité, au gré des faillites de banques historiques, des pertes abyssales annoncées par les sociétés financières et des plans de sauvetage initiés par les pouvoirs publics.
Plus d'un an après le déclenchement de la crise des subprimes aux États-Unis, les effets en cascade ont progressivement débordé la sphère immobilière américaine et révélé la folle mécanique des innovations financières et de leur imbrication croissante et mondialisée au travers de la titrisation, cette transformation généralisée des crédits bancaires en titres négociables sur les marchés. Ce qui conduit dans les faits à de la cavalerie et à une dissémination cachée des virus.

Au-delà des soubresauts des différentes places boursières, qui rythment les flashs d'information sans fournir la moindre explication, le mal se révèle bien plus profond. La crise en cours, qui est une crise du système capitaliste dont le terme et la conclusion demeurent plus que jamais incertains, justifie la remise en question de la financiarisation de l'économie et éclaire la perversion du capitalisme financier.

LA DÉROUTE D'UN SYSTÈME ÉCONOMIQUE...

Après les faillites retentissantes d'entreprises comme Enron en 2001 ou Parmalat en 2003 et la mise en lumière des collusions incestueuses entre les acteurs (sociétés, cabinets d'audit / conseil, agences de notation), on nous promettait un assainissement du système financier.

Or, l'histoire se répète et témoigne de l'amnésie permanente propre au fonctionnement des marchés. Il est vrai que le caractère frauduleux de ces affaires facilitait la mise au bande quelques brebis galeuses et préservait la communauté financière d'une contestation plus globale.

On assiste une nouvelle fois à une mise en accusation de comportements individuels et la recherche de figures coupables chargées d'endosser la responsabilité de la débandade.

La crise financière n'est probablement pas exempte de fraudes et d'actes illégaux mais les sources du désastre sont ailleurs et l'effondrement parfai tement prévisible car inscrit dans les gènes de la déréglementation financière.


...CONSTRUIT POUR LES INTÉRÊTS DU CAPITAL ET CONTRE LES SALARIÉS

Ainsi, au niveau mondial,la finance se nourrit depuis plusieurs décennies de l'évolution déséquilibrée du partage de l a valeur ajoutée, c'est-à-dire des richesses produites, entre les revenus du travail et du capital. Si la par t des profits s'est sensiblement accrue, elle ne s'est pas traduite pas une dynamique soutenue de l'investissement productif mais a gonflé les revenus financiers tout en accentuant la pression exercée sur les entreprises en termes de rentabilité, avec des taux de retour sur placements exigés de 10 à 20%.

Seule certitude, en bout de chaîne, ce sont les salariés qui trinquent: modération salariale, détérioration du pouvoir d'achat, explosion du chômage et de la précarité, dégradation des conditions de travail, remise en cause de la protection sociale collective, recul des services publics...

Parce qu'il n'est pas le premier, cet effondrement du système financier doit être l'occasi on de mettre un terme à la fuite en avant de la finance et de démystifier une mondialisation financière heureuse, équilibrée, vertueuse et source de développement économique. La constitution de bulles n'est pas le fruit d'accidents de parcours ou d'anomalies ponctuelles : elle résulte du fonctionnement naturel des marchés financiers, livrés à eux-mêmes pour cause de déréglementation totale, acceptée au fil des années par les gouvernements.


DES PROMESSES DE RÉGULATION ALÉATOIRES

Face à l 'ampl eur des dégâts, les pouvoi rs publics s'engagent à renforcer la régulation et la transparence.
Or, qu'adviendra-t-il des discours enflammés stigmatisant les spéculateurs irresponsables et prônant la moralisation des professions concernées dès lors que les bourses repartiront à la hausse? Le défaut de transparence n'est qu'une manifestation mineure des dér ives de la financ e et sa promotion vise essentiellement à repousser la réglementation légale et l'exercice d'un contrôle str ict par les pouvoirs publics.

Aucune forme de transparence ne pourra moraliser la finance tant que les paradis fiscaux joueront, avec la bénédiction silencieuse et honteuse des grandes puisances, le rôle de plaquetournantes et de boîte noire des transactions financières, y compris au sein même de l'Union européenne.

La régulation ne peut se limiter à un simple réajustement des marchés grâce à l'intervention des Etats, sommés de jouer les pompiers de service puis, une foi s l'incendie maîtrisé, de reprendre sagement une posture d'observateur passif.

L'implication des États doit se traduire par une réhabilitation de l'inter vention publique visant un enc adrement des trans actions financières.

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Interview de P. HÉBERT - Secrétaire de l'UD FO44





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LE LIBÉRALISME ET LES BANQUIERS SONT RESPONSABLES DU CRASH BOURSIER !

Alors que la crise financière fait rage, que personne aujourd'hui ne semble pouvoir dire quand elle va se terminer, il est nécessaire de revenir sur les éléments qui ont conduit à une telle catastrophe, sur ses causes et enfin sur les conséquences et leçons à tirer de cette crise sans précédent.
Il faut se rappeler que la crise financière fait suite à plus de cinq années d'euphorie durant lesquelles les banques et établissements financiers ont engrangé des bénéfices colossaux se chiffrant en milliards d'euros.

Plus précisément 27 milliards d'euros en 2007 !

Durant cette période, les bénéfices de ces établissements ont progressé dans des proportions difficilement imaginables et, à l'époque déjà, FO Banques avait dénoncé les risques de ces profits démesurés.
Une augmentation des bénéfices de 20 à 30% par an était devenue «normale» ou monnaie courante.
Les établissements bancaires ont ainsi créé eux-mêmes une «bulle financière» qu'ils n'ont cessé de faire grossir.

Il est clair que les banquiers s'étaient habitués à «l'argent facile» et à des objectifs de retour sur investissements disproportionnés.

C'est à ce moment que les appétits des patrons conjugués à l'astuce de certains ingénieurs financiers, ont créé de nouveaux produits pouvant rapporter plus encore : les subprimes étaient nées.
L'idée de départ est simple : utiliser le boum de l'immobilier américain, prêter à des ménages à faible revenu sans vérifier les conditions de ressources, à des taux très bas (1%) et se faire ainsi beaucoup d'argent mais sans prendre en compte les risques...
Mieux encore, on a utilisé ces créances (douteuses ou à risques) pour créer des titres et des produits financiers (ABS ou CDO) que l'on s'est échangé, que l'on a cotés.
Pire encore, pour en créer plus et les rendre plus attractives, on les a agglomérées avec d'autres créances moins risquées.

Tout allait bien, et certains se sont constitués de véritables fortunes.

Dans un système où les taux d'intérêts ne seraient pas remontés, on aurait pu saisir et revendre les biens des ménages qui ne payaient plus, avec même un bénéfice au passage, tout aurait été bien dans le meilleur des mondes.

Mais là patatras ! Aux USA, les taux remontent, un grand nombre de ménages ne peut plus rembourser, le marché de l'immobilier se grippe et les banques saisissent des biens qu'elles ne peuvent plus revendre.

Le système s'effondre et les subprimes vont commencer à empoisonner ceux qui se sont enrichis et se sont nourris de ces crédits...
L'indigestion va être longue car le fait d'avoir titrisé ces créances, de les avoir «découpées» et regroupées avec d'autres créances, elles saines, dans des titres n'ayant plus rien à voir avec ceux d'origine, les rendent maintenant difficiles à repérer. Le suivi et l'impact de ces créances restent flous...
En fait, tout le monde en avait, elles étaient partout !
Les banques ont alors commencé à ne plus se faire confiance, à jouer au poker menteur, essayant de se débarrasser de leurs titres mais, à l'opposé, ne prêtant plus d'argent pour les acheter...

La crise des subprimes était née et la crise financière se préparait.

Rappelez-vous à l'époque, pour les banques françaises, les subprimes c'était comme le nuage de Tchernobyl.
Il était, selon les patrons des banques et le gouvernement, resté à la frontière !

Elles disaient même fin 2007 n'avoir que peu ou pas de perte...

Quelques mois plus tard en début d'année la publication des comptes approchant, la vérité commençait à apparaître :
  • 2 milliards d'euros de provisions pour la Société Générale (+ 1 milliard en 2008),
  • 1,6 milliard pour Calyon (+ 4 milliards en 2008),
  • 1 milliard pour Natixis (+ 1 milliard en 2008),
  • 200 millions d'euros pour BNPP (+ 2 milliards en 2008).
Les montants donnent le vertige ! Ce sont bien des milliards d'euros !

Aux USA comme en Europe, certains établissements sont alors en faillite (Northen Rock, Bear Stearns) et d'autres commencent à manquer de liquidités.
Dès la fin du premier trimestre, le spectre d'une crise financière se profile mais personne n'en parle, personne ne veut alarmer ; chacun espère se débarrasser de ses créances.
Là encore, ça va coincer. Plus personne n'achète, les bourses plongent.
Les banques européennes sont obligées, de par les normes IFRS, de passer dans leurs comptes d'importantes dépréciations de leurs actifs.
On sent venir la catastrophe !

Mais certains pensent que le marché ne peut durablement continuer à chuter, que le capitalisme va s'auto réguler et reprendre les rênes rapidement...
C'est donc la stupeur quand, à la fin de l'été, des grands groupes américains (comme Lehman Brothers ou AIG) s'effondrent.
On frôle alors l'effondrement total du système financier mondial.
C'est même l'Etat américain qui est obligé de voler à la rescousse en nationalisant AIG...

Un comble au pays du capitalisme ! On n'aurait pas fait mieux dans un pays communiste !

Car, oui, on en est là. Les banques aujourd'hui sont à cours de liquidités et ne peuvent «relancer» les marchés.
Les banques centrales qui, elles, injectent des milliards d'euros depuis plusieurs mois, n'arrivent, au mieux, qu'à freiner la chute des places financières... On frôle l'effondrement total.
Là encore, c'est le gouvernement américain qui va intervenir.
Le Plan PAULSON va débloquer 700 milliards de dollars pour «racheter» et redonner une valeur à toutes les créances «pourries» et permettre aux banques de repartir de zéro...
Mais à aujourd'hui, rien n'est encore cadré. Toutes les banques seront-elles éligibles ? Y compris les françaises ?
Il en est de même en Europe. Un plan de sauvetage doit être dévoilé pour préserver et sauver les grandes banques européennes.
En France c'est un plan de sauvetage de 360 milliards d'euros qui se prépare !
On parle du déblocage par le gouvernement d'une enveloppe de 40 milliards d'euros pour recapitaliser les banques en difficulté !

Au passage, on peut tout de même se dire que ces 40 milliards auraient été bien utiles pour les retraites, la Sécu ou le pouvoir d'achat...

Toutes les incertitudes restantes font que les marchés ne redémarrent pas. Certains se demandent même si l'on peut encore faire confiance à des banques qui n'ont pas arrêté de nous «mener en bateau» depuis un an.
Comment avoir confiance quand, elles-mêmes, ne se font pas confiance et refusent de se prêter des liquidités ?
Pire, certains établissements refusent de se prêter des liquidités tout simplement pour attendre la chute de l'autre et le racheter.
Même moribond, le capitalisme nous étonnera toujours dans sa capacité à prioriser le business à sa propre survie !
Ce qui est certain, c'est que l'économie mondiale n'en sortira pas indemne, car si la bourse peut paraître virtuelle, la chute de la valeur des entreprises va impacter durablement les entreprises, les économies et, par rebond, l'emploi et les ménages.
C'est normalement aux gouvernements d'intervenir mais, malheureusement, on peut constater que si en apparence notre Président de la République est très actif, dans les faits, les banquiers font ce qu'ils veulent...


Voyons maintenant les leçons que nous pouvons et devons tirer de cette crise :

La première est le manque de transparence.
Depuis un an, les banques nous ont caché la réalité de la situation.
La peur d'un mouvement de panique ne justifie nullement que l'on nous ait jusqu'à la dernière minute, caché l'étendue des risques et des pertes. Même aujourd'hui, nous ne sommes pas certains d'avoir tous les éléments.

La deuxième : des actionnaires et des patrons prêts à tout pour faire «exploser les bénéfices».
Les principales causes de la crise l'appât du gain, la recherche d'une rentabilité de 20 à 30% par an ont conduit à prendre des risques démesurés, à monter des produits et des financements si complexes que plus personne ne maîtrisait quoi que ce soit.

La troisième est le manque d'intervention et de réaction de l'Etat.
Dans une économie qui se veut de plus en plus ultra libérale, où les patrons d'industrie font la pluie et le beau temps sans contrôle suffisant, on s'expose à des débordements que personne ne maîtrise. Si l'Etat américain était intervenu dès le début en régulateur, avait aidé les ménages en difficulté ne pouvant plus rembourser leurs prêts, on n'en serait peut-être pas là.
De même, si l'on avait empêché les banques de prêter à des ménages qui n'avaient aucune chance de pouvoir rembourser, on aurait peut-être sauvé tout le monde...
Il est urgent que les gouvernements en tirent les conséquences pour éviter que ces phénomènes ne se reproduisent.


Passons maintenant aux conséquences de cette crise :
Avant tout, elles ne sont pas totalement mesurables car nous n'en sommes pas encore sortis. Il y a tout de même quelques certitudes.

Sur l'emploi :
Dans les banques américaines, ce sont plusieurs dizaines de milliers d'emplois qui ont été et vont être supprimés.
En Europe, même si les proportions ne sont pas les mêmes, Calyon et Natixis ont déjà annoncé des centaines de suppressions de postes.
D'autres devraient suivre... d'autant plus que les appétits capitalistiques ou boursiers vont entraîner la reprise des fusions et «mariages» : Bank of América/Merill Lynch, BNPP/Fortis, Banques Populaires/Caisses d'épargne.
A qui le tour maintenant ?
Toutes ces fusions ne peuvent malheureusement qu'être source, elles aussi, de suppressions de postes et ce sont, une fois de plus, les salariés des banques qui vont payer la note.
En effet, il faudra encore et encore rentabiliser, restructurer pour «faire plaisir à la bourse».

Sur l'économie :
Ce sont les banques qui donnent le «carburant» à l'économie en accordant des crédits, en «finançant la consommation», en maintenant des taux «raisonnables».
Aujourd'hui, les banques commencent à fermer les robinets, elles durcissent les conditions pour obtenir un crédit, elles remontent leurs taux et leurs marges.
Le risque est grand. Cela peut conduire à l'essoufflement de l'économie et à accentuer encore la récession...

Sur les contribuables :
Ce sont des milliards que les gouvernements ont été obligés «d'injecter» pour maintenir à flots le système financier, dans une période où les caisses de l'Etat sont vides. C'est le contribuable qui va devoir mettre la main à la poche !
Comme vous pouvez le constater, c'est l'ultra libéralisme qui est à l'origine de ce scandale planétaire.

Les grands patrons d'établissement financier se sont gobergés, «gavés de bénéfices» sur le dos des clients, de leurs salariés et des clients.

Ils ont joué à la roulette avec l'argent des autres, tout en empochant au passage les bénéfices et en faisant aujourd'hui, payer les pertes à la collectivité.
C'est HONTEUX ! Ce sont ces mêmes patrons qui se sont accordé des salaires et rétributions pharaoniques se chiffrant individuellement en millions d'euros (bonus, stock options...), alors que ce sont eux qui ont conduit au crash!
Le plus grave est que l'Etat a laissé faire, fermé les yeux sur ce festin auquel VOUS n'avez pas été conviés.

Pour FO Banques, il faut absolument tirer les leçons de cette crise.

De nouvelles règles doivent être mises en place, pour imposer plus de transparence.
L'Etat doit venir au secours des ménages et non des patrons. On doit moraliser le capitalisme financier (même si les deux semblent antinomiques).
L'Etat doit s'engager sur un plan de sauvegarde social (pour les salariés et clients) et pas simplement un plan de sauvegarde financier, pour renflouer des grands groupes qui ont fait, ces dernières années, des milliards d'euros de bénéfices sans les redistribuer et qui aujourd'hui comptent sur le contribuable pour les sauver... C'est inacceptable.

Pour FO Banques, les banques françaises emploient plus de 400 000 salariés.
Ce sont ces emplois qu'il faut avant tout préserver et arrêter la course aux milliards de bénéfices pour revenir à une banque plus "traditionnelle" qui mise sur sa force, son réseau, ses implantations et ses salariés.
Les élus et représentants FO n'accepteront pas que l'on instrumentalise cette crise financière pour nous imposer de nouveaux plans de restructuration qui n'ont pour unique but que la course aux bénéfices.

Nous l'avions dit, un ROE (retour sur investissement) à 15% ou plus est irréaliste et dangereux, et ne peut qu'à terme, mettre en danger l'entreprise.

Que l'on ne demande pas encore aux salariés de faire des efforts parce que les résultats ne sont pas bons alors que ces mêmes patrons n'ont fait aucun effort pour redistribuer les énormes bénéfices réalisés ces dernières années.
Mais surtout que l'on ne recommence pas à jouer au «Monopoly» boursier à coups de milliards d'euros sans aucune garantie de réussite d'un projet économique uniquement basé sur l'objectif de devenir le plus «gros», la première banque européenne ou mondiale...
Le capitalisme financier a montré ses limites mais plus encore ses risques pour l'ensemble de l'économie mondiale.
La préservation de l'emploi, le partage des bénéfices sont des vraies valeurs et priorités saines permettant de préserver l'ensemble et ce, à long terme. Revendiquons-le ensemble.

Soyons, ensemble, opposés à la nationalisation des pertes et la privatisation des bénéfices.
CE QUE DEMANDE FORCE OUVRIÈRE:

AU NIVEAU INTERNATIONAL
,
IL FAUT REFONDER LES ORGANISMES INTERNATIONAUX, LEUR RÔLE ET LEURS MISSIONS EN METTANT NOTAMMENT COMME CONDITION PREMIÈRE LE RESPECT DES NORMES FONDAMENTALES DU TRAVAIL.


AU NIVEAU EUROPÉEN, IL FAUT REMETTRE EN CAUSE LE PACTE DE STABILITÉ ET DE CROISSANCE, LE DOGME DE LA LIBRE CONCURRENCE, LE RÔLE DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE. IL FAUT ÉGALEMENT POUVOIR DÉGAGER DES MOYENS POUR LA RECHERCHE, L'INDUSTRIE, LES TRAVAUX D'INFRASTRUCTURE. C'EST-À-DIRE SAVOIR SE DÉVELOPPER ET SE PROTÉGER

LA CRISE FINANCIÈRE NE DOIT PAS SERVIR D'ALIBI POUR DÉTOURNER LE REGARD DES FAUTES MA-JEURES DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE COMMISES PAR LES GOUVERNEMENTS SUCCESSIFS. ELLE NE DOIT PAS NON PLUS SE TRADUIRE PAR UN TRANSFERT DE LA FACTURE SUR LES SALARIÉS ET LES MÉNAGES.
URGENCES :

REVOIR LE PROJET DE BUDGET 2009 EN METTANT FIN À L'AUSTÉRITÉ BUDGÉTAIRE, QUI IMPOSAIT DE NOUVELLES RESTRICTIONS AU MOMENT OÙ LA NÉCESSITÉ D'UN PLAN DE RELANCE APPARAÎT INDISCUTABLE, ET DÉGAGER DES MARGES DE MANOEUVRE EN ABROGEANT LE PAQUET FISCAL.

SOUTENIR LA CONSOMMATION, ALORS QUE TOUS LES INDICATEURS SONT AU ROUGE, AFIN DE REDONNER DU SOUFFLE À L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE ET DÉFENDRE L'EMPLOI.

AUGMENTER LE POUVOIR D'ACHAT DES SALAIRES, DES RETRAITES ET DES MINIMA SOCIAUX, ET METTRE EN PLACE AU PLUS VITE UNE PRIME TRANSPORT OBLIGATOIRE.


PUISQUE LES POUVOIRS PUBLICS TROUVENT DES SOMMES CONSIDÉRABLES POUR SAUVER LES BANQUES ET LES ENTREPRISES, ILS PEUVENT EN TROUVER POUR LES SALARIÉS ET LES POPULATIONS.