Joli trophée (et exemplaire à plus d'un titre dans le contexte social actuel) pour la pratique contractuelle de Force Ouvrière, dont la persévérance et la ténacité ont permis la signature, le 13 janvier dernier, d'un accord salarial à Pôle-Emploi (issu de la fusion ANPE-UNEDIC).
Les ex-salariés de droit privé du régime d'assurance chômage, comme les fonctionnaires originaires de l'ex-ANPE sont gagnants, FO a obtenu :
- pour les agents de droit privé : 500 euros nets au titre de la prime dite de "fusion" des deux institutions, plus une augmentation de 365 euros bruts sur un an qui s'inscrira dans la durée, également 2.6% au titre du rattrapage 2008 dont 1,6 sous forme de l'augmentation de la valeur du point et 0.5% au titre d'acompte 2009 .
- pour les agents de droit public : pareillement 500 euros de prime de fusion, ainsi qu'un avancement accéléré avec une clause minimale de 20 points fonction publique (soit 91 euros bruts par mois = environ + 4,5 %).
Au cours des négociations, la CFDT avait pourtant, comme à l'accoutumée, sorti son poignard de la trahison, proposant de limiter à 1.2% le rattrapage 2008.
Quant à la CGT et la FSU, vu l'ampleur des concessions arrachées par FO, elles se sont empressées de signer l'accord.
L'exemple est donc à méditer au lendemain du 29 janvier.
Quant à la CGT et la FSU, vu l'ampleur des concessions arrachées par FO, elles se sont empressées de signer l'accord.
L'exemple est donc à méditer au lendemain du 29 janvier.
