L’absence d’éthylotest (communément appelé «alcootest») à bord d’un «véhicule terrestre à moteur», hormis les cyclomoteurs (moins de 50 cm3 et 45 km/h maximum), pourra valoir une amende de 11 euros à partir du 1er novembre prochain.
Un conducteur averti en valant deux, il vaut mieux, avant cette date butoir, être au parfum de quelques détails. Comme, par exemple, en avoir deux.
Ainsi que le suggérait le délégué interministériel à la sécurité routière: «Notre préconisation est d’avoir toujours deux éthylotests chimiques.»
Effectivement, en cas d’utilisation de son test avant de prendre la route, on se trouvera fort dépourvu devant la maréchaussée, le décret officiel obligeant «tout conducteur d’un véhicule à posséder un éthylotest non usagé, disponible immédiatement».
Il y a également la solution, plus onéreuse, d’acquérir un éthylotest électronique portatif, dont le prix tourne quand même autour de 100 euros, contre un à trois euros pour l’électronique jetable à usage unique.
Pour ce dernier, il faut prendre garde à sa date de péremption (la durée standard est généralement de deux ans) ainsi qu’aux températures maximales d’exposition, pourtant guère extrêmes: sa fiabilité est douteuse après un séjour prolongé sous 0° et au-dessus de 30°. Et ce n’est pas son seul défaut. Non seulement il n’est pas très pratique d’utilisation, mais de plus les résultats affichés, comme sur certains autres appareils électroniques, ne sont pas des plus sûrs, comme l’ont fait apparaître plusieurs enquêtes récentes. Et cela malgré la présence de la norme NF. Il est en outre conseillé de ne pas le laisser à la portée des enfants en raison des produits toxiques qu’il contient, notamment du dichromate de potassium et du chrome 6 (hexavalent), les fabricants conseillant «en cas d’ingestion ou de projection dans les yeux de contacter le centre antipoison le plus proche».
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AFOC à Nantes : http://www.fo44.org/p/afoc.html