On compte aujourd’hui environ 430 000 apprentis (secteur agricole inclus) en CFA (Centres de formation des apprentis). Si les entreprises qui embauchent des apprentis ne sont pas seulement des TPE (Très petites entreprises), elles sont en proportion importante dans certains secteurs. Ainsi l’artisanat recourt à plus de 260 000 apprentis par an, le BTP à plus de 100 000, l’hôtellerie-restauration à près de 40 000, le commerce à environ 10 000.
Pour devenir apprenti, il faut avoir entre 16 et 25 ans. Mais l’apprenti ayant le statut de salarié dans l’entreprise où il travaille durant sa formation, il doit passer une visite médicale d’aptitude au métier concerné lors de son embauche.
La formation s’exerce en alternance entre le CFA, qui délivre une formation générale, technique et pratique, et l’entreprise, sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage.
La première démarche, souvent une première difficulté selon le secteur choisi, consiste donc à trouver une entreprise d’accueil qui soit proche du lieu de domicile et du CFA, afin d’éviter des coûts prohibitifs pour l’apprenti (logement, transports).
La formation conduit à trois types de diplômes: ceux de l’enseignement secondaire tels que le CAP (certificat d’aptitude professionnelle –180 000 jeunes) ou le baccalauréat professionnel (68 000 jeunes); les diplômes de l’enseignement supérieur tels que le BTS (brevet de technicien supérieur –54 000 jeunes) ou le DUT (diplôme universitaire de technologie –13 000 jeunes), ou encore des diplômes d’ingénieur (14 000 jeunes) ou d’écoles supérieures de commerce; un titre à finalité professionnelle, enregistré au répertoire national des certifications professionnelles.
L’apprentissage est souvent considéré comme une bonne porte d’entrée des jeunes dans l’emploi. Le taux d’emploi des jeunes sortant de CAP et BEP est de près de 59%, de 75% pour les bac pro et équivalents, et de près de 80% pour les BTS, DUT et ingénieurs.