InFOrmation syndicale

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21 mai 2013

22 MAI: GRÈVE ET MANIFS DES PERSONNELS ET DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS


Ce jour-là, un texte systématiquement retoqué par les enseignants-chercheurs arrivera au Parlement. Les syndicats, et ils ne sont pas seuls, en demandent l’abandon.


Au moment où les difficultés budgétaires plombent l’Université et la Recherche, tout comme les conditions de travail et d’études, le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la Recherche de la ministre Geneviève Fioraso est attendu au Parlement à partir du 22 mai. Ce jour-là, plusieurs syndicats, dont FO, appellent les personnels à faire grève et à manifester afin d’en demander l’abandon. Les associations Sauvons la Recherche et Sauvons l’Université appellent également, de même que plusieurs collectifs de précaires.

La loi pécresse en pire

Tous font d’ores et déjà signer une pétition nationale pour exiger «une véritable rupture avec les politiques précédentes, par l’abrogation des lois LRU et Pacte pour la recherche». La première, dite aussi loi Pécresse, a imposé en 2007 «autonomie» et «gouvernance» aux universités, tandis que la seconde, un an auparavant, inventait le «budget global». Les deux ont conduit de nombreux établissements au bord du gouffre: à la fin de l’année dernière, la moitié des quatre-vingt- cinq universités françaises se trouvait en difficulté, dix-neuf d’entre elles étant en
déficit.

Aujourd’hui, le projet de loi Fioraso maintient et aggrave la LRU et le Pacte en créant des «communautés d’universités» qui regrouperaient dans une trentaine de mastodontes des établissements d’enseignement public, d’autres privés: facultés catholiques, écoles consulaires, etc., des entreprises et des collectivités territoriales.

Le SNPREES FO fait d’ailleurs le lien entre cela et l’acte III de la décentralisation, présenté par Marylise Lebranchu au Conseil des ministres du 10 avril et qui veut donner une «nouvelle délégation de compétences» aux Régions, en particulier celle d’élaborer des schémas directeurs des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.

Au milieu de toutes ces réformes ô combien contestées par les universitaires-– le projet de loi Fioraso n’est passé ni au Conseil supérieur de l’Éducation, ni au CNESER et pas davantage au Comité technique ministériel–, les étudiants se voient également malmenés.

Outre le transfert des cités U aux collectivités locales, les bourses transformées en «allocations autonomie», le SNPREES FO refuse la liquidation des œuvres universitaires (CROUS). Quant aux études, le continuum bac -3, bac +3, commun à Peillon et à Fioraso, repousserait l’enseignement disciplinaire à la troisième année de licence, après l’acquisition de «compétences», dans le prolongement du lycée, et des stages pouvant durer jusqu’à six mois.
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Article paru dans FO Hebdo 3075
DANS L'ENSEIGNEMENT, FO S'EST IMPOSÉ COMME L'AXE DE LA RÉSISTANCE AUX CONTRE-RÉFORMES