Le communiqué se conclut :
« L’intersyndicale demande la réintégration immédiate des salariés sous le coup d’une sanction disciplinaire suite au CCE du 5 octobre et qui viennent d’être licenciés. Les membres de l’intersyndicale n’accepteront pas que ces salariés soient sacrifiés. La direction dispose de 15 jours encore pour revenir sur sa décision et apaiser enfin le climat social. (...) Toute autre décision serait inévitablement interprétée comme une provocation ».
Suite aux attentats du vendredi 13 novembre, l’intersyndicale avait décidé de reporter la «journée d’action» prévue le 19. Mais la réintégration des personnels licenciés reste plus que jamais à l’ordre du jour. Et sans signal positif de leur part, la direction d’Air France et le gouvernement prendraient la responsabilité de la réactivation de la mobilisation.