Le congrès a réaffirmé la nécessité de construire un syndicalisme libre et indépendant, dans un contexte de remise en cause généralisée des droits et acquis de la classe ouvrière.
Dans son rapport introductif, Gérard Caillon, secrétaire sortant de l’UL, a fustigé les nouvelles exonérations dont bénéficie le patronat, sans aucune embauche à la clé.
Il en va de même du détricotage de la République et des attaques contre la Sécurité sociale, contre l’Hôpital et les services publics et de santé qui dégradent gravement les conditions de travail des personnels, ainsi que l’offre de soins.
Le Congrès s’est ainsi résolument inscrit dans la préparation de la grève interprofessionnelle du 31 mars pour le retrait du projet de loi El Khomri, qui vise à détruire le code du travail et à encamisoler les relations sociales au sein de l’entreprise.
Bruno Michel et Didier Zeau ont respectivement été rapporteur de la commission de contrôle et rapporteur de la résolution.
Les rapports financiers et d’activité ont été adoptés à l’unanimité.
La Commission exécutive, la Commision de contrôle et le Bureau de l’UL ont également été élus à l’unanimité.