...dont plus de 11 000 en Pays de Loire
La Caisse nationale d’Assurance Vieillesse s’est rendu compte en août que, depuis le début de l’année 2020, au lieu d’appliquer un taux de CSG de 6,6 % ou de 8,3% en fonction du revenu imposable de référence, elle avait continué à maintenir un taux réduit de 3,8% ou de 6,6%. Elle a donc notifié aux retraités concernés les indus depuis le début de l’année, ce qui pouvait représenter un cumul entre 190 et 350 euros selon le montant de la pension.
Alertée par un syndiqué, notre UDR 44 a remonté le problème à l’UCR, qui, après vérification auprès de la CNAV, a saisi le ministre Dussopt pour faire annuler ces créances, les assurés n’ayant pas à être pénalisés par cette erreur. Didier Hotte dans son courrier au Ministre invoque la récente loi sur le droit à l’erreur considérant qu’elle devait jouer en faveur des assurés sociaux.
Suite à cette démarche, et voulant éviter sans doute d’ouvrir un nouveau front de contestation chez les retraités à la veille de leur annoncer d’autres mauvaises nouvelles, le Ministre a annulé les créances des retraités concernés. Ce qui représente tout de même la coquette somme de 42 millions d’euros.
Il n’en reste pas moins que désormais c’est le nouveau taux qui s’applique entraînant une nouvelle détérioration du pouvoir d’achat des retraités concernés.