Hospitaliers de Saint-Nazaire
Depuis plus d'un mois maintenant le service des urgences psychiatriques (100% des personnels) est en grève afin de revendiquer l'octroi de la prime de risque dite "prime Buzyn" de 100 euros qui a été arrachée par le mouvement national de grève des urgences.
Nous avions sollicité notre direction afin de régulariser cette situation car l'ensemble des urgences psychiatriques des Pays de la Loire en bénéficient depuis juillet 2019 !
La réponse qui nous avait été faite était que cette prime est budgétisée par l'ARS et que les urgences psychiatriques de Saint-Nazaire n'étant pas référencées, ce service ne bénéficiera pas de cette prime.
Suite à cette réponse nous avons organisé avec la CGT en intersyndicale des actions ponctuelles, dont l'envahissement du conseil de surveillance afin de solliciter directement le représentant de l'ARS qui s'est engagé à nous formuler une réponse écrite.
Le 22 octobre, la réponse est de nouveau négative car notre service d'urgence n'est pas référencé en tant que tel.
Nous avons donc rappelé que l'ensemble des urgences psychiatriques des Pays de la Loire bénéficient de cette prime et que cette décision met en place une inégalité de traitement que notre organisation ne cesse de dénoncer tout comme l'ensemble des primes dans différents secteurs qui met à mal le principe même de la fonction publique et de l'égalité de traitement.
Nous avons donc de nouveau relancé notre direction afin de solliciter de nouveau l'ARS sur les arguments que nous avons apportés.
Depuis le début, notre directeur nous affirme que si l'ARS finance cette prime comme pour les autres établissements il la versera.
Nous avons donc appris le 25 novembre que suite à la mobilisation et aux revendications légitimes que nous portions, l'ARS a décidé de financer cette prime pour les urgences psychiatriques avec effet rétroactif de 17 mois, ce qui représente 1700 euros nets récupérés pour les 12 agents en grève.
Gaël Leturque, Secrétaire FO du CH de Saint-Nazaire
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