Fédération Nationale de l’Enseignement de la Culture et de la Formation Professionnelle - 15 avril
« Pour les postes, les salaires, la défense du bac, n'est-il pas nécessaire de monter en pression ? »
Malgré le déplacement des congés scolaires par le gouvernement, la section départementale de la FNEC FP Force Ouvrière de Loire-Atlantique a décidé de maintenir son assemblée de militants.
C'était une manière d'affirmer que les syndicats Force Ouvrière de l'Enseignement n'acceptent pas les mesures de confinement qui sont prises aujourd'hui.
La fermeture des écoles et des établissements scolaires, de même que des universités, ne relève en effet pas d'une fatalité, ni d'un moindre mal. Elle résulte de choix politiques qui mènent aujourd'hui à l'éreintement du système de santé en France.
Les camarades Tewfik Amraoui et Michel Le Roc'h ont, à cette occasion, respectivement apporté le salut fraternel de la Fédération nationale de l'Enseignement, de la Culture et de la Formation professionnelle - Force Ouvrière et celui de l'Union départementale cgt-FO de Loire-Atlantique.
La mobilisation des personnels hospitaliers, avec leurs organisations syndicales, depuis le déclenchement de la grève des urgences jusqu'à la montée à Paris ce 8 avril, est une source d'inspiration pour les militants de la FNEC FP FO dans le département.
La création de postes, l'augmentation des salaires, appuyée sur l'augmentation indiciaire de 183€ nets par mois obtenue par les camarades hospitaliers, la défense du baccalauréat sont autant de revendications qui ont été abordées lors des échanges.
La nécessité de monter en pression pour ne pas subir le détricotage de l'éducation nationale et des garanties collectives des personnels, à coups de visio et d'expérimentations, a ainsi été soulevée.
C'est donc sur cet axe résolument revendicatif que la question des élections professionnelles 2022 a été intégrée dans la discussion, dans un contexte de mise en œuvre de la loi dite de « transformation de la fonction publique.