En réponse aux coupes budgétaires de 60 milliards d’€uros annoncées dans le projet de loi de finances pour 2025, la présidente de la Région des Pays de la Loire, Christelle Morançais, a décidé de faire du zèle en supprimant 100 millions d’€uros dans les dépenses de fonctionnement (1,2 milliard d’€uros en 2024) au lieu des 40 millions – déjà inacceptables – demandés par l’état.
Cette décision a été confirmée dans la foulée par une publication sur un réseau social puis les organisations syndicales ont été seulement conviées à une réunion le 21 novembre avec le Vice-Président en charge des finances et du personnel et des représentants de l’Administration.
Refusant ces mesures austéritaires, le syndicat FO des personnels de la Région Pays de la Loire s’est alors organisé en intersyndicale afin de porter les revendications des personnels.
Sont exigés notamment :
- le maintien de tous les emplois de fonctionnaires et de contractuels,
- le remplacement des agents absents ou en cas de départ,
- la non-externalisation des missions (plus particulièrement en lycée),
- la création de postes d’agents régionaux dans les futurs lycées,
- le maintien du budget du Comité des Œuvres Sociales et des prestations sociales gérées par la Direction des Ressources Humaines, avec une actualisation des tranches.
De la même manière, la commission 7 qui regroupe « Culture, sports, vie associative, bénévolat, solidarités, civisme et égalité femme-homme » serait rudement attaquée (voir ci-contre le pictogramme de quelques-unes des répercussions en Loire-Atlantique). Les subventions du Planning Familial disparaîtraient tout simplement.
Selon le syndicat des musiciens et du monde de la musique FO (SN3M FO), « les coupes pourraient être telles que certaines structures seraient en péril dès 2025 » (voir encadré sur l’ONPL).
Dans ce contexte de restrictions budgétaires tous azimuts, les annonces de Christelle Morançais ont provoqué une vive indignation et une telle colère que près de 4000 personnes se sont rassemblées devant l’Hôtel de Région lundi 25 novembre pour manifester le rejet de ces mesures brutales.
Le 2 décembre, un énième 49-3 du gouvernement est tombé sur le projet de loi de finances. Motion de censure le 4. Et cela avait mené à plusieurs jours de grève consécutifs, les 10, 11 et 12 décembre, dans un cadre interprofessionnel pour rompre avec les journées d’action et gagner sur les revendications.
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- Non à l’austérité ! Rassemblement devant l’Hôtel de Région le Jeudi 19
