Au lendemain de la chute du gouvernement Bayrou et de la désignation par Emmanuel Macron de Sébastien Lecornu, ministre des armées, comme nouveau Premier ministre, plus de 2 000 personnes se sont rendues sur les nombreux points de blocage et de diffusion en Loire-Atlantique dès 6 heures. Nantes, Saint-Nazaire, Ancenis, Pornic, Châteaubriant, Paimboeuf, Blain, La Montagne, Clisson, etc.
La grève a été suivie dans de nombreuses entreprises (20 % de grévistes chez Epuréo, 25 à 30 % à France Travail, ... ) et au moins sept lycées ont été bloqués par les lycéens, dont Guist'hau, Mandela, Les Bourdonnières, La Colinière et Estienne D'Orves.
À titre d'exemples, à Ancenis, seuls 6 chariots élévateurs sur 22 ont été fabriqués chez Toyota et la production chez Manitou a été nettement ralentie avec la sortie de 15 machines sur 42.
Plusieurs milliers de manifestants se sont ensuite retrouvés dans le centre-ville et ont dû faire face aux mesures policières particulièrement répressives ordonnées par Retailleau. 80 000 policiers ont été déployés en France.
Malgré la tentative de dislocation violente du rassemblement, l'assemblée générale prévue en fin de journée aux Nefs a pu se tenir grâce à la détermination d'environ 1.500 personnes.
La colère est là et n'est pas prête de retomber.
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