En grève depuis vendredi dernier, ils ont reconduit pour ce mardi leur mouvement afin d’obtenir une prime de 16% sur leur salaire brut.
« Nous la réclamons depuis 2007 et nous devions en discuter avec la mairie lors d’une réunion prévue pour le 22 avril. Celle-ci a finalement été annulée », déplore Thierry Rocton, délégué syndical FO.
Le salaire doit refléter les risques
Un ASVP de premier échelon perçoit un salaire net mensuel de 1106 euros.
« Notre salaire doit refléter les risques », poursuit Thierry Rocton, qui rappelle que la préfecture a refusé d’autoriser l’équipement des ASVP en bombes lacrymogènes. Suivi à 99 % vendredi, puis à 95 % les jours suivants, le mouvement dépend désormais des suites d’une réunion qui se tiendront avec la mairie.