En premier lieu, la déclaration de la CE du 9 novembre 2011 demeure pleinement d’actualité :
- Nous ne reconnaissons pas « l’intersyndicale ». Nous allons aux réunions avec d’autres organisations syndicales quand nous le jugeons utiles.
- Nous ne nous inscrivons pas dans un consensus mou qui nous conduirait à oublier nos positions et revendications. Nous n’avons donc pas été signataires de la déclaration commune et ne nous inscrirons pas dans le texte commun qu’ils devraient élaborer pour diffusion entre le 1er et le 15 décembre.
S’agissant du « temps fort » du 13 décembre dont les modalités ne sont pas définies (on parle notamment de rassemblements), nous ne serons pas signataires d’appels ambigus.
La participation de FO reste conditionnée à la préparation en commun de 24 heures de grève interprofessionnelle. Il faut d’ailleurs noter que refusé par les autres organisations syndicales au plan national interprofessionnel, cet appel commun a été lancé pour le 15 décembre dans l’Education nationale.
Il faut noter que dans un contexte de campagne électorale présidentielle et d’aggravation de la crise, il est important que nous conservions notre liberté de comportement. On peut considérer décevante l’absence d’action commune déterminée, c’est la réalité. Il est évident, nous le savons tous, que la question de la représentativité y est pour beaucoup, notamment dans l’axe CGT/CFDT.
Nul ne peut prévoir aujourd’hui l’évolution de la situation économique nationale, européenne et internationale. Raison de plus pour maintenir l’ensemble de nos positions du congrès et rester nous-mêmes.
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D' après Circulaire Confédérale
