InFOrmation syndicale

4 NOVEMBRE RÉUNION DU BUREAU DE L'UD-FO44 --- 4 AU 8 NOVEMBRE STAGE "FONCTIONNEMENT ET COMMUNICATION DU SYNDICAT" --- 6 DÉCEMBRE DE 9H À 17H FORMATION "ÉPARGNE SALARIALE ET NAO" --- 10 DÉCEMBRE DE 9H À 17H FORMATION "SANTÉ MENTALE AU TRAVAIL ET ACTIONS DU CSSCT" --- 16 AU 20 DÉCEMBRE STAGE "DÉCOUVERTE FO ET MOYENS D'ACTION DU SYNDICAT" --- ...

30 octobre 2013

RYTHMES SCOLAIRES : FACE À L'EXPLOSION DE LA COLÈRE ... (grève du 14 octobre 2013)

Plus de 250 agents municipaux et animateurs périscolaires en poste dans les écoles de la ville de Nantes étaient mobilisés à l'appel de FO devant les grilles de l'Hôtel de Ville le 14 octobre dernier, pour exiger la "suspension immédiate" de la mise en oeuvre de la "réforme" des "rythmes scolaires". 
Totalement solidaire du mouvement, le SNUDI-FO était représenté par une délégation à ce rassemblement.

Tant le 14 octobre qu'au cours des rassemblements des jours suivants (quotidiens jusqu'au vendredi 18 octobre, date de fermeture des classes pour cause de vacances scolaires), Sylvie Daguin, la secrétaire des Municipaux FO, a mis les points sur les "i" : "La plateforme FO, c'est : suspension immédiate de l'application de la réforme des rythmes scolaires.
Des intersyndicales se forment autour de cette revendication. A Paris, FO, CGT, FSU et SUD appellent à l'arrêt du dispositif et à l'abrogation du décret. (...) La liste des maires ayant suspendu ces rythmes scolaires sous la pression des personnels en grève ne cesse de s'allonger. On est là pour exiger du Maire de Nantes qu'il fasse de même".
Et, à l'unisson, Laurence Gilbert, secrétaire du SDEPAT-FO 44 (animateurs péri-scolaires) d'enfoncer le clou : "Nous sommes face au gâchis d’une réforme à laquelle nous n’avons jamais cru, faite pour abandonner l’école aux collectivités territoriales, voire à des sociétés privées, puisque certaines intervenant dans la restauration par exemple s’intéressent de près au métier d’animateur périscolaire. Le tout au mépris des valeurs d’égalité et d’instruction auxquelles tous les enfants ont droit.
Suspendre immédiatement cette réforme, voilà ce que nous devons défendre."

... Mme Johanna Rolland teste ses talents de dénicheuse de subsidiaires
Le maire de Nantes, comme son adjointe en charge de l'Education, Mme Johanna Rolland, ont senti le vent du boulet. Le premier, fier d'être bon soldat de Matignon sachant faire ses preuves sur le terrain, écrivait le 7 octobre : "A Nantes, le 1er mois de l'année scolaire, placé sous l'aménagement des rythmes scolaires, s'est déroulé dans de bonnes conditions pour les enfants".
Exit la fanfaronnade : une dizaine de jours plus tard, Mme Johanna Rolland et les représentants de l'administration municipale battent en retrait et conviennent de la pagaille. Mais Mme Rolland, qui est, dit-on, allée à bonne école, n'a pas été sans remarquer que ses interlocuteurs CGT municipaux omettaient de se prononcer pour la "suspension immédiate", évoquant plutôt un report des choses au début 2014.
Il n'en fallait pas plus à Mme Rolland pour sortir son joker magique : la démocratie participative, où les syndicats sont conviés à jouer au "diagnostic partagé" et au dialogue pour décliner subsidiairement l'art et la manière de la mise en oeuvre nantaise du décret Peillon. D'où l'institution de 8 commissions colloqueuses, où l'on opposerait entre elles les catégories de personnels concernées, pour que chacune renvoie la patate chaude des corvées à la catégorie voisine.
La synthèse de ce riche forum avec les doctes conclusions s'imposant serait le cadeau de Noël de Mme Rolland aux nantais.
A charge aux personnels enseignants et non enseignants ainsi qu'aux parents d'élèves, dans l'attente du sapin de Noël, de continuer à se coltiner la chienlit.
... Mais le problème, c'est que les intéressés ne croient eux ni au Père ni à la Mère Noël.

Mais à Nantes comme partout, la bagarre passe au cran supérieur
Du coup, la "trêve" des  vacances  de la Toussaint (si "trêve" il y a, ce qui n'est nullement certain) a toute chance de n'être qu'une parenthèse vite refermée dans la montée en puissance de la colère nantaise comme nationale contre le décret scélérat Peillon.
Le 17 octobre dernier, les 26 enseignants réunis à l'école Sully de Nantes ont lancé un appel se concluant par : " Cette réforme ne peut être "améliorée", elle doit être suspendue immédiatement. Nous demandons que toutes les organisations syndicales prennent toutes leurs responsabilités pour tout mette en oeuvre afin d'obtenir l'abandon des mesures Peillon ".
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RYTHMES SCOLAIRES : L'APPEL À LA GRÈVE LANCÉ PAR FO AUX ATSEM NANTAIS 
RYTHMES SCOLAIRES : LES ENSEIGNANTS RÉUNIS À L'ÉCOLE SULLY DEMANDENT LA SUSPENSION DE LA RÉFORME