A travers son programme « Action publique 2022 », le gouvernement intensifie ses attaques contre les fonctionnaires : 60 milliards d’euros de coupes budgétaires supplémentaires, 120 000 suppressions de postes, de nouvelles privatisations de services publics, la remise en cause du recrutement statutaire... Suite à ces annonces inacceptables, les fédérations de fonctionnaires FO – CGT – FSU – Solidaires – CFTC – CGC – FAFP appellent à la grève dans la fonction publique pour le jeudi 22 mars 2018.
D’ores et déjà, d’autres secteurs d’activités se rallient à la grève, notamment le syndicat FO cheminots, vent debout contre le contenu du rapport Spinetta. Trop, c’est trop ! Tous en grève le 22 mars !
La section FO Fonction publique de Loire-Atlantique appelle les personnels des trois versants de la fonction publique à la grève le 22 mars pour l’abandon du programme « Action publique 2022 » et revendique notamment :
- Le dégel de la valeur du point d’indice et le rattrapage des pertes subies depuis 2000 ;
- L’arrêt des suppressions de postes et les créations statutaires nécessaires au bon fonctionnement des services : non à la suppression de 120 000 postes ;
- La défense du statut général de la fonction publique contre l’individualisation des carrières et des rémunérations, mise en œuvre à travers le RIFSEEP (primes au mérite) et PPCR, dont FO revendique le retrait ;
- La défense des accords ARTT remis en cause dans nombre de collectivités et de services déconcentrés ;
- L’abandon des Groupements Hospitaliers Territoires (GHT) qui, associés aux contrats locaux de retour à l’équilibre financier des hôpitaux, entraîneraient la suppression de 22 000 postes ;
- L’abandon de la possibilité de licencier les fonctionnaires hospitaliers pour raisons de santé par la modification des articles 92 à 95 du statut ;
- Dans les EHPAD publics et privés, l’application du « Plan Solidarité Grand âge » de 2006 avec le ratio d’un agent par résident et l’abandon de la convergence tarifaire qui va se traduire par des suppressions massives de postes ;
- La titularisation des personnels contractuels : non à la précarisation croissante des agents publics et au « contrat statutaire » prôné par le gouvernement, au mépris des règles statutaires ;
- L’abrogation du jour de carence ;
- Le maintien du Code des pensions civiles et militaires et des régimes particuliers…